A l'instar de la veille, la séance de mercredi se termine... dans le vert. Tous les indicateurs sont à la hausse, bien qu'elle soit peu significative. Le Madex gagne 0,24% et termine à 9.203,92 points. Il en va de même pour le Masi, le Footsie Morocco 15 et le Footsie All – Liquid, qui ont pris respectivement 0,21% à 11.261,68, 0,29% à 11.224,42 points et 0,46% à 9.661,99 points. L'élément critique reste toutefois le niveau de variation par rapport au début d'année, cantonné depuis un moment déjà aux alentours des – 10%. Par ailleurs, le volume des échanges de la journée a été moyen, avec un total de 57,8 millions de DHS. Au chapitre des plus fortes variations, les champions de la journée ont été COSUMAR, UNIMER et NEXANS MAROC, qui ont pris respectivement 5,98%, 5,31% et 4,57%. De l'autre côté, MAGHREBAIL, TASLIF, SCE, MAGHREB OXYGENE et SOFAC, ont du céder, pour les trois premières, leurs pertes maximales de 6%, contre respectivement 5,99% et 5,98% pour les deux dernières. Et ce n'est que partie remise, puisque ces 5 dernières valeurs ont été réservées toutes à la baisse. Des réservations à la baisse à gogo Séance difficile pour les sociétés de financement cotées à la Bourse de Casablanca. Trois d'entre elles ont en effet été réservées à la baisse lors de cette séance, leurs cours accusant les pertes maximum de 6%. C'est notamment le cas de Taslif, Sofac et Maghrebail. Par ailleurs, il y a lieu de souligner que Maghreb Oxygène et la Société chérifienne des engrais n'ont pas été mieux loti et ont également vu leurs cours se délester de 6%. À noter que la place de Casablanca a rarement connu autant de réservations à la baisse en une seule séance, ce qui en dit long sur le climat qui y règne en cette fin d'année. Le monétaire a la cote Au 14 octobre dernier, l'actif net des OPCVM s'est établi à 220,6 milliards de DH, selon les dernières données disponibles auprès du CDVM. C'est une hausse de 2% que relève à ce niveau le gendarme de la Bourse grâce notamment au bon comportement des fonds dédiés au marché monétaire. Ceci s'expliquerait selon les analystes par l'engouement que connaît cette catégorie d'OPCVM dans un contexte où l'économie nationale souffre d'un besoin chronique de liquidité.