La Fédération des industries des matériaux de construction (FMC) a élu son nouveau bureau, qui reste sous la présidence de David Toledano. Cinq commissions ont été créées pour assurer la pérennité des projets en cours. Le Conseil d'administration de la Fédération des industries des matériaux de construction (FMC), tenu le 18 janvier à Casablanca, a élu son nouveau bureau. Le mandat de président de David Toledano a été reconduit, tandis qu'Amine Louali a été nommé vice-président général, à la tête de quatre vice-présidents, en l'occurrence, Mohamed Chaibi, Amin Abrak, Abdelmajid Belmekki et Mohsine Lazrak. Pour sa part, Fouad Benzakour s'est vu confier les responsabilités de secrétaire général et de trésorier, aidé dans sa mission par Ahmed Bouhaouji, son trésorier adjoint. Les quatre assesseurs nommés sont Said Bouanani, Mohamed Esqalli, Mohamed Khalid Lahlou et Laila Bouchourl. Lors de ce conseil, la Fédération a décidé la création de cinq commissions (Energie, Formation, Développement des normes et contrôle qualité, Promotion des exportations et Communication). Ces nouvelles entités assureront la continuité des projets stratégiques entamés par la FMC. Ces derniers ont été initiés pour protéger les intérêts des producteurs marocains de ciment, d'acier, de sable et granulats, de béton prêt à l'emploi, de produits en béton, de carreaux de céramique, d'appareils sanitaires, de briques rouges, de marbre et de plâtre. Autant dire que la fédération a du pain sur la planche, puisqu'elle a récemment mis en évidence, dans une lettre adressée au gouvernement, un ensemble de remarques traitant des obstacles que ses membres rencontrent continuellement, dont les quantités de matériaux de construction annuellement importées, et qui menaceraient grandement la pérennité des activités des leurs. Chaque année, ce sont pas moins de 30 millions de m2 de carreaux qui sont importés, 400.000 tonnes d'acier et 4 millions de m2 de marbre. Chaque quantité écoulée représente des parts de marché en moins pour les opérateurs nationaux. À côté de cela, ces derniers souffrent de la cherté des prix des combustibles, qui représentent, chez certains, près de 70% du coût de revient. La FMC pointe également du doigt la lourdeur fiscale représentée par la multiplicité des taxes spécifiques (sur le ciment, sur le sable, sur le fer à béton) et les taxes communales.