Le projet de l'enceinte aéroportuaire est en instance, puisque sa réalisation est assujettie à la validation de la convention de partenariat entre l'ONDA et le Conseil régional Souss-Massa, durant le prochain Conseil d'administration de l'Office. Bémol: ce C.A est traditionnellement présidé par le ministère de tutelle. Fraîchement adossée à la région Souss-Massa dans le cadre de la régionalisation avancée, la province de Tata devrait avoir son propre aéroport. Une convention de partenariat portant sur le financement de cette infrastructure est déjà établie entre le Conseil régional Souss-Massa et l'Office national des aéroports (ONDA). Le montant prévu pour la réalisation de ce projet est de l'ordre de 75 MDH (45 MDH assurés par l'ONDA et 30 MDH par le Conseil régional Souss-Massa). Ce dernier a déjà budgétisé son financement, scindé en trois tranches. La première, d'un montant d'investissement de 10 MDH est déjà programmée, depuis l'année dernière, alors que le reste est respectivement prévu à parts égales, lors des exercices 2017 et 2018. Cependant, le projet est actuellement en instance, puisque sa réalisation est essentiellement assujettie à la validation de cette convention de partenariat, durant le prochain Conseil d'administration de l'ONDA. En effet, la tenue du Conseil d'administration est conditionnée par la formation du prochain gouvernement, puisque c'est le ministère de l'Equipement qui préside cette réunion. Dans le détail, le financement précité sera consacré à la réalisation des infrastructures, notamment la tour de contrôle, le bâtiment principal et les autres zones d'activité. S'agissant du foncier, il est déjà mobilisé, puisque la piste d'atterrissage, réalisée par des Emiratis, est déjà opérationnelle. Ladite piste est pilotée, depuis Casablanca, par les services de l'ONDA et elle est considérée comme étant la plus grande au niveau de la région, en comparaison avec celle de l'aéroport d'Agadir Al Massira. Par ailleurs, une réunion sera tenue, au cours de ce mois, par l'ONDA afin de sensibiliser les acteurs de la région pour garantir les conditions de réussite de ce projet et les mobiliser par rapport aux opportunités économiques et touristiques de l'aéroport. À cet égard, l'ouverture de cette enceinte permettra à la province de Tata de réduire son enclavement, puisque le taux actuel de désenclavement routier a atteint à peine 62%. Ce n'est pas tout : le projet contribuera au développement des flux touristiques, il permettra aussi, d'améliorer les conditions de mobilité de la population et d'accompagner les investissements, surtout la réalisation de Noor Tata, dans le cadre du programme national de l'énergie solaire, avec une puissance productive envisagée de 300 MW en CSP et 300 MW en PV à la commune d'Akka Ighane Tags: Aéroport Tata ONDA Maroc