Le spécialiste japonais de matériel électronique et informatique vient d'annoncer une grosse dépréciation de ses actifs, causé principalement par le mauvais bilan de sa filiale américaine. Le nucléaire ne réussit pas à Toshiba ! Le fabricant japonais de matériel électronique et informatique a annoncé, lors de la semaine passée, une importante dépréciation d'actifs due au mauvais bilan de sa filiale américaine Westinghouse. Il s'agit d'un nouveau coup dur pour la branche nucléaire de Toshiba, déjà touchée l'an dernier par un scandale comptable. Des irrégularités, d'un montant d'1,3 milliard d'euros avaient été détectées, rapporte la presse internationale. Concrètement, Toshiba subit les mauvais calculs de sa filiale américaine Westinghouse, se rendant compte tardivement que les coûts, auxquels cette dernière devait faire face, étaient bien supérieurs aux anticipations et que la dévaluation à comptabiliser risquait d'atteindre une somme astronomique. La probabilité est donc forte pour Westinghouse et Toshiba pour prendre en compte une charge exceptionnelle phénoménale, toujours en cours d'examen. Compte tenu de l'ampleur du phénomène, d'autres activités avaient été éclaboussées, poussant Toshiba à prendre de nouvelles mesures de restructuration dans des segments peu rentables tels que les PC et l'électroménager. Les agences de notation réagissent Au lendemain de l'annonce du risque de dépréciation massive, mercredi 28 décembre, l'agence de notation financière Standard & Poor's a dégradé d'un cran, à B-, la note à long terme de Toshiba. Elle a également placé le conglomérat industriel japonais sous surveillance avec une implication négative, ce qui signifie que l'appréciation est sous la menace d'un nouvel abaissement à court terme. Les agences de notation, dans leur majorité, craignent désormais une détérioration des finances du groupe, rapporte le site de la Bourse en ligne, Boursorama. Chute du cours boursier Par ailleurs sur la Bourse de Tokyo, l'action du conglomérat japonais, Toshiba, a encore chuté de 17% jeudi dernier, après avoir déjà abandonné environ 30% au cours des deux précédentes séances, sur fond de crainte de pertes massives et de manque de liquidités. En trois jours, l'action a perdu quasiment tous les gains de l'année qui se montaient lundi soir d'avant l'annonce de la catastrophe de la filiale spécialisée dans le nucléaire, à 77%.