Les deux plus grandes banques italiennes UniCredit et Intesa Sanpaolo ont annoncé, récemment, qu'elles rejoignaient le projet Desertec de centrales solaires géantes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. D'un investissement de près de 400 milliards d'euros, le projet Desertec vise à créer d'ici 40 ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Dans un communiqué, UniCredit a indiqué qu'elle prenait part à Desertec en devenant actionnaire de la société DII, qui chapeaute le projet, sans pour autant préciser le niveau de sa participation. Pour sa part, Intesa Sanpaolo a annoncé, dans un communiqué, qu'elle rejoignait Desertec en tant que "partenaire associé et sponsor". DII se trace pour objectifs de définir d'ici fin 2012 les grandes lignes de Desertec: emplacement des installations, financement, répartition approximative entre solaire et éolien. Parmi les principaux initiateurs allemands du projet figurent le réassureur Munich Re, les groupes d'énergie EON et RWE ou encore Deutsche Bank. D'autres groupes ont, par la suite, rejoint le projet comme les italiens Enel Green Power et Terna, le français Saint-Gobain ou encore l'espagnol Red Electrica.