Le Club des investisseurs marocains au Sénégal (CIMAS) met à la disposition des entreprises toutes les informations nécessaires pour bien s'implanter sur le marché sénégalais. Objectif: consolider la coopération économique bilatérale entre les deux pays. La dernière visite du roi Mohammed VI au Sénégal a été le déclencheur de la mise sur pied du Club des investisseurs marocains au Sénégal (CIMAS). À travers cette initiative, les autorités sénégalaises et marocaines ont voulu donner une nouvelle dimension à la coopération économique bilatérale entre les deux pays. Il s'agit, selon Mohamed Lahlou, président du CIMAS, «d'encourager les investisseurs marocains à venir au Sénégal. Nous avons mis sur pied ce club pour faciliter l'accès aux investisseurs marocains en terre sénégalaise». Pour jouer pleinement son rôle relais pour les entreprises marocaines voulant investir au Sénégal, le CIMAS met à la disposition des Marocains toutes les informations nécessaires pour implanter une entreprise au Sénégal. «Nous accompagnons tous les Marocains désireux de venir s'installer au Sénégal, tout en leur donnant des informations sur les possibilités de réussir au Sénégal», a indiqué Mohamed Lahlou. Non sans rappeler que cette démarche s'inscrit dans une volonté réitérée par les autorités sénégalaises et marocaines de consolider les relations des deux pays. Présence marocaine Valoriser les relations économiques et bilatérales entre le Maroc et le Sénégal n'est pas fortuit pour le CIMAS. La structure se fixe comme objectif de faire du Sénégal un hub pour l'Afrique. «Le pays peut devenir une porte d'entrée pour toute l'Afrique», a relevé Mohamed Lahlou, tout en soulignant que le roi «a invité les Marocains à venir investir au Sénégal. Il les a encouragés à venir prospecter en Afrique, notamment le Sénégal, sachant que l'Europe est saturée». Le CIMAS, rappelle Mohamed Lahlou, réunit les représentants des entreprises marocaines implantées au Sénégal, avec comme principale mission d'accompagner les hommes d'affaires marocains d'investir au Sénégal. Selon le président du CIMAS, les futurs investisseurs marocains ne seront pas en terrain neutre. Car, dit-il, les Marocains excellent dans plusieurs domaines au Sénégal. Il se réjouit de la forte présence des banques, notamment Attijariwafa, Banque Atlantique (Banque Populaire), BMCE BANK of Africa et le Crédit du Sénégal (Attijari). «Les Marocains travaillent aussi dans les bâtiments et travaux publics (BTP) avec la réalisation des routes, des logements sociaux. L'Office national de l'électricité s'est installé dans le nord du Sénégal, à Saint Louis, pour l'électrification rurale», rappelle Mohamed Lahlou. Business man Implanté au Sénégal depuis une quarantaine d'années, Mohamed Lahlou présente le CIMAS comme un «club assez jeune où les entreprises marocaines installées au Sénégal ne sont pas très nombreuses». Toutefois, il tient à préciser que l'accès au foncier dans la capitale sénégalaise, Dakar, est la seule difficulté majeure pour les futurs investisseurs. «Le foncier est très cher à Dakar», précise l'initiateur d'une entreprise d'installation de cuisine intégrée, DECORA. En plus de DECORA, Mohamed Lahlou travaille dans le négoce, la vente de biens et de services, tout en élargissant ses affaires avec comme actionnaire de l'unité de production de médicaments West Afric Pharma. Il s'agit d'une filiale des laboratoires Sothema-Maroc, cotés à la Bourse de Casablanca au Maroc. Cependant, Mohamed Lahlou quitte cette nouvelle entreprise de développement du tissu industriel pharmaceutique au Sénégal. «Je me retire maintenant de cette société pour des raisons personnelles», dit-il sans avancer ses profondes raisons. Le Plus de Maroc Export L'Afrique présente un large éventail d'opportunités dans plusieurs secteurs: l'agroalimentaire, les infrastructures, l'énergie, la formation, etc. Les entreprises marocaines, eu égard à leurs expertise et expériences dans ces domaines, ont beaucoup de débouchés à exploiter pour favoriser leur développement sur le continent. Maroc Export les accompagne afin d'augmenter leurs chances de mieux répondre aux appels d'offres. Les forums d'échanges d'expertises, à l'instar du Forum du Bénin, l'internationalisation du Salon de l'eau et l'internationalisation d'Elec Expo, en collaboration avec l'AMEPA, la FENELEC et l'OFEC sont autant d'actions à intensifier pour augmenter les chances des entreprises nationales de nouer des liens pour se voir confier des projets d'envergure. Maroc Export profite également des différentes rencontres pour organiser des missions B to B.