Saad Lamjarred est une star dans le monde arabe, Oum ensorcèle l'Europe et les Gnaouas font le tour de la . Une chose est sûre, la musique marocaine séduit un large public. Jusqu'à présent, personne ne savait comment la propulser dans le monde et l'accompagner. Et bien, ce mardi, la solution est tombée comme une bénédiction. Il s'agit de la création du Bureau Export de la musique marocaine (MOMEX), un bureau de promotion internationale et de soutien à l'export pour les artistes et acteurs de l'industrie musicale du Maroc. Fruit d'un partenariat entre le ministère de la Culture, la Fondation Hiba et la Fondation OCP, ce nouvel organisme vise à mieux faire connaître la musique marocaine dans le monde, en assurant sa diffusion. «La création de ce bureau fait partie d'une approche globale qui vise à renforcer tous les maillons de l'industrie de la musique marocaine», a précisé Mohamed Amine Sbihi, ministre de la Culture, qui est conscient qu'il est temps de créer une véritable industrie musicale au Maroc. «Le Bureau Export de la musique marocaine suit le même modèle de bureaux qui existent déjà dans le monde et qui ont fait leurs preuves», renchérit Brahim El Mazned, directeur du Momex et militant culturel puisqu'il est fondateur de Visa for Music et du festival Timitar, entre autres. Son envie de voir la musique marocaine s'épanouir dans le monde ne date pas d'aujourd'hui. Avec Younès Boumehdi, président de Hit Radio et président de la Fondation Hiba, le combat est aussi le même : mettre la lumière sur la musique marocaine, la rendre plus forte et plus présente au Maroc et dans le monde. «Le MOMEX constitue un outil d'une importance capitale pour la promotion de la musique marocaine à l'étranger, ainsi que sur les plateformes numériques en vue de renforcer la présence du Royaume sur le marché mondial de la musique», souligne-t-il. Tout un dispositif d'accompagnement des artistes marocains sera mis en place pour mener à bien cette mission. Le ministère renforce son soutien à cette dynamique que connaît le secteur de la musique marocaine via plusieurs actions comme la mise en place d'un mécanisme spécifique de financement des entreprises opérant dans le secteur culturel dans le cadre d'un partenariat public-privé et d'un dispositif juridique et réglementaire à travers notamment la loi de l'artiste et des métiers artistiques, décret sur le soutien à la création, en parallèle à l'ouverture du MOMEX. Une incitative encourageante pour les artistes marocains qui se sentent souvent «délaissés» et peu valorisés. Tags: musique marocaine Saad Lamjarred MOMEX Mohamed Amine Sbihi Younès Boumehdi