C'est demain que se tiendra la première session de la 5e année législative de la 8e législature. Ce rendez-vous important dans le calendrier politique national, présidé pour l'occasion par le souverain, se veut être uune étape de transition vers la consécration d'une nouvelle institution législative à l'aune de la nouvelle Constitution. Ce top départ d'une nouvelle ère, de l'avis de Driss Maroun, du Mouvement haraki (majorité) à la Chambre des conseillers, permettra d'asseoir une plateforme susceptible de rompre avec les pratiques ayant auparavant entaché l'opération électorale. Le climat est serein certes, mais pas unanime. Habib Choubani, membre du secrétariat général du Parti Justice Développement (PJD, opposition) exprime dans une déclaration aux médias, son inquiétude de voir «le futur Parlement reproduire les mêmes dysfonctionnements et les signes de faiblesse dont souffre l'actuelle institution». En attendant, l'arsenal juridique mis en œuvre par l'Etat dans le but de parer à tout ce qui est de nature à semer la suspicion sur les élections législatives, ambitionne de redorer le blason de cette institution et de lui octroyer la place qui lui échoit de droit dans le paysage politique national.