Selon le CRI, la création d'emplois et la valeur ajoutée sont en baisse dans le secteur minier. L'ambition est de revaloriser le potentiel existant. 40% des permis d'exploitation au Maroc sont délivrés à Drâa-Tafilalet, hors phosphate. L'industrie extractive dans la région est classée en quatrième position au Maroc. Entre 1998 et 2009, la valeur ajoutée régionalisée du secteur représente 6% du secteur au Maroc, après Béni Mellal Khénifra (57%), Marrakech-Safi (26,4%) et Laâyoune-Saguia El Hamra (8,2%). Malgré la richesse du sol de la région, la valorisation fait toujours défaut. Valorisation et recherche scientifique Le potentiel minier de la province de Ouarzazate se compose du manganèse, barytine, fer oligiste, cobalt et sel. 211 permis de recherche ont été délivrés. 12 sociétés sont présentes dans la région. Le secteur dans cette province emploie 1.650 personnes, dont la majorité travaille dans les mines de Bouazar et Imini. À Tinghir, le secteur minier joue un rôle primordial en parallèle avec le secteur d'Artisanat dans le développement économique de la province. La province de Tinghir dispose d'une mine d'argent à Imider qui constitue la plus grande mine du royaume pour l'extraction et la valorisation du minerai d'argent. Le gisement d'Imider est exploité par la Société métallurgique d'Imider (SMI) filiale de la Société nationale d'investissement (SNI). La province abrite aussi d'autres métaux tels que le zinc, le plomb, barytine, pyrophyllite qui sont exploités sous autorisation et en utilisant des moyens traditionnels. Dans le territoire de la province de Zagora, les permis de recherche sont au nombre de 142 et les permis d'exploitation ont atteint 41. Les six opérateurs miniers en activité dans la province emploient 62 personnes. Ils exploitent des mines de barytine et de fer oligiste. Le diagnostic du Centre régional d'investissement (CRI) du secteur minier montre que la création d'emplois et la valeur ajoutée sont en chute par rapport aux secteurs de l'Energie et l'Agriculture. Pour renverser cette tendance, le CRI insiste sur la valorisation et la recherche scientifique. Elles sont les deux pistes du développement pour ce secteur dans les années à venir. Les opportunités d'investissement existent dans la cartographie, les études géologiques, géophysiques et géochimiques. L'ingénierie minière est également un secteur porteur pour améliorer la valorisation. Le transport, la logistique et le marketing dans le secteur sont également à améliorer, selon le CRI.