Le 3e Congrès africain de la biologie de la conservation sera organisé par la Faculté des sciences et la Société de la biologie de la conservation (USA) en septembre prochain La Faculté des sciences de l'Université Chouaib Doukkali d'El Jadida et la Société de la biologie de la conservation (USA), organisent le 3e Congrès africain de biologie de la conservation, du 4 au 8 septembre 2016, sous le thème : «La biologie de la conservation en Afrique : les défis de la modélisation». L'événement est significatif dans un contexte africain et mondial marqué par la nécessité de décliner à des échelles régionales et locales les accords internationaux en faveur d'une meilleure gouvernance de la biodiversité, dans le cadre des conventions sur la diversité biologique. Durant cinq jours, des conférences et des ateliers réuniront des chercheurs, des doctorants, des décideurs, des gestionnaires de terrain et des acteurs socio-économiques intéressés par le devenir de la biodiversité en Afrique subsaharienne. Cette manifestation accueillira environ 600 personnes de jeunes chercheurs, des experts, des enseignants de tous les continents. Les participants viendront communiquer leurs résultats de recherche en relation avec la conservation et les mettre à la disposition des gestionnaires. «La manifestation sera aussi ouverte au grand public, surtout les enfants, à travers des expositions des dessins en marge des journées». Selon le communiqué de l'African Congress for Conservation Biology 2016, les objectifs de ce dernier sont multiples. Il s'agit de présenter un état des lieux de la recherche sur les scénarios de la biologie de la conservation en Afrique et identifier des enjeux et questions de recherche, en lien avec les attentes des acteurs locaux. Il s'agit aussi de permettre le développement de nouveaux partenariats et favoriser l'émergence de projets de recherche impliquant des chercheurs du Nord et du Sud, et des acteurs locaux de la gestion et de l'utilisation de la biodiversité, projets susceptibles d'apporter de nouveaux outils d'aide à la décision et à la gestion d'ici quelques années et de fournir des éléments de réflexion pour la mise en place de SCB en Afrique et examiner avec les acteurs africains comment se mobiliser face à cet enjeu.