Entre le premier trimestre de l'année 2015 et la même période de 2016, l'économie marocaine a perdu 13.000 postes d'emploi, contre une création annuelle moyenne de 71.000 postes au cours des trois dernières années. La population active en chômage a augmenté de 1% au niveau national, passant de 1.157.000 au premier trimestre de l'année 2015 à 1.169.000 au même trimestre de l'année 2016, ce qui correspond à 12.000 chômeurs en plus. En milieu urbain, le nombre de chômeurs a augmenté de 22.000 personnes, tandis qu'en milieu urbain, il a diminué de 10.000 personne. En conséquence, le taux de chômage est passé, entre le premier trimestre 2015 et le premier trimestre 2016, de 9,9% à 10% au niveau national. Il est passé de 14,3% à 14,6% en milieu urbain et de 4,7% à 4,5% en milieu rural. Les hausses les plus importantes du taux de chômage ont été relevées parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans (+1,7 point) et les adultes âgés de 25 à 34 ans (+0,6 point). Ce recul dans le volume de l'emploi résulte d'une perte de 28.000 postes en milieu rural et d'une création de 15.000 en milieu urbain, ce qui s'expliquerait principalement par l'impact des conditions climatiques ayant caractérisé l'actuelle campagne agricole. Au niveau sectoriel, ces destructions de postes constituent le solde entre, d'une part, les pertes dans le secteur de l'«Agriculture, forêt et pêche» de 15.000 postes et dans l'«Industrie y compris l'artisanat» de 14.000 postes. D'autre part, il y a eu création de 10.000 dans le secteur des «services» et de 6.000 dans le BTP. Dans ce contexte, le nombre de chômeurs au Maroc a atteint 1.169.000 personnes.