L'extension et la requalification de l'enceinte portuaire de la ville devront attendre les résultats de l'étude de faisabilité des options de développement de l'offre portuaire. Les plis de l'avis de marché de services seront ouverts le 25 avril. Les opérateurs économiques et politiques de la région Souss-Massa devront encore patienter avant le redéploiement des fonctions du port d'Agadir. Et pour cause, l'extension et la requalification de l'enceinte portuaire de la ville devront attendre les résultats de l'étude de faisabilité des options de développement de l'offre portuaire, dont les plis de l'avis de marché de services seront ouverts le 25 avril 2016 par la Banque européenne d'investissement à Luxembourg. C'est en substance ce qui ressort d'une réunion tenue récemment à Agadir entre Aziz Rabbah, ministre de l'Equipement, du transport et de la logistique, et le bureau du Conseil régional Souss-Massa au sujet des équipements publics au niveau de la région. À cet égard, les contours du repositionnement du port d'Agadir ne pourront être esquissés qu'après l'exécution de ladite étude, prévue d'ici deux ans, et dont le montant est fixé à 9 MDH dans le cadre du fonds de transition du Partenariat de Deauville pour définir le scénario de développement optimal du port d'Agadir. En effet, le positionnement actuel, rappelons-le, ne satisfait pas les opérateurs régionaux qui exigent un hub portuaire à Agadir sur la façade atlantique puisque le pôle portuaire de Souss-Tensift est actuellement multifonctionnel, dans le cadre de stratégie nationale étalée à l'horizon 2030, avec une forte composante de conteneurisation et une vocation à la fois commerciale, maritime et touristique. Cependant, malgré les projets réalisés par l'ANP jusqu'à présent, c'est la configuration actuelle du port de commerce d'Agadir qui pose problème à cause de l'accostage des paquebots transitant par le terminal commercial, lequel n'est pas vraiment adapté à ce genre d'activités touristiques. Plus de visibilité en décembre Aujourd'hui, le terminal de croisières censé remédier aux difficultés rencontrées par les exportateurs de fruits et légumes, de même que l'amélioration des conditions de transit des 52.0000 croisiéristes enregistrés en 2015 dépendent également des résultats de cette étude. Idem pour la question de la cherté des billets d'avion entre Agadir et Casablanca qui serait résolue avec le lancement d'une étude sur le développement du trafic aérien interne par le ministère de tutelle et la ligne ferroviaire Marrakech-Agadir. Sur ce dernier point, les résultats de l'étude du tracé, qui devraient être dévoilés en décembre prochain, permettront d'opter soit pour une ligne directe reliant Marrakech à Agadir, soit pour une autre qui connecte Marrakech à Agadir via Essaouira, dans le cadre d'un second scénario en cours d'étude. S'agissant du contrat régional de la logistique, dans le cadre de la massification de ces plateformes régionales, le Grand Agadir sera doté de deux pôles, l'un à Taggadirt et l'autre à Aït Melloul, pour une superficie globale de 242 ha. Actuellement, la feuille de route logistique est en cours de signature avec le lancement de la 1re tranche étalée sur 34 ha à Aït Melloul.