La confédération patronale vient de déposer, via son groupe parlementaire à la Chambre des conseillers, une proposition de Loi organique relative aux conditions et modalités d'exercice du droit de grève. Un texte que la CGEM présente comme «équilibré et conforme aux conventions internationales et aux lois en vigueur, dont la principale finalité est la définition du concept de grève (jusque-là non-réglementé) et les conditions qui lui sont associées». Selon un communiqué du patronat, cette proposition de loi devrait donner plus de place à la négociation préalable et renforcer, davantage, le rôle des syndicats les plus représentatifs. Cela permettra aussi de clarifier les principes de base régissant l'exercice et la protection du droit de grève et de la liberté du travail. La loi organique sur le droit de grève, bien que prévue depuis la Constitution de 1972, n'a jamais pu voir le jour.