C'est dans le cadre d'une lettre ouverte adressée à Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch sur les colonnes du Wall Street Journal, que Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a dénoncé «le manque complet de neutralité et d'objectivité des rapports (de Human Rights Watch), ainsi que le processus insidieux engagé de manière régulière par ses équipes sur notre territoire, depuis plusieurs années», précisant que les autorités marocaines sont en droit de suspendre leur coopération avec l'ONG en l'absence d'une «clarification adéquate». Le ministre a également rappelé «la politique d'ouverture du Maroc et les efforts du pays pour avoir des relations constructives avec cette organisation». Néanmoins et toujours selon le ministre, «les investigateurs et experts de l'ONG usent et abusent de la politique d'ouverture du Maroc et de son hospitalité bien connue en n'ayant aucun autre objectif que de ternir l'image de ses institutions et réalisations démocratiques à travers des jugements préétablis».