Jet Contractors a enregistré un repli de 76,4% des ventes de marchandises en l'état./DR Après avoir lancé une alerte du profit warning du 7 septembre dernier, le spécialiste marocain du bâtiment et travaux publics, Jet Contractors, a créé la surprise en dévoilant des revenus en appréciation de 19,1% à 394,4 MDH au 30 juin 2015, selon les analystes de BMCE Capital Bourse. Ces revenus intègrent un repli de 76,4% des ventes de marchandises en l'état à 14,2 MDH et une amélioration de 17,6% des ventes de biens et services produits à 380,2 MDH, relève la société de Bourse. Le résultat net part du groupe (RNPG) s'est ainsi amélioré de 13,9% à 29,4 MDH. Ce dernier intègre un résultat non courant de 138.400 DH contre -1,7 MDH à fin juin 2014. Les charges d'exploitation, elles, progressent de 26,2% à 403,5 MDH, suite à la hausse de 42,1% des achats consommés de matières et fournitures à 227 MDH et l'alourdissement de 44,2% des dotations d'exploitation concernant des créances clients et de matières premières à 74,6 MDH. Compte tenu d'une variation de stocks de produits positive de 23,5 MDH, le résultat d'exploitation s'apprécie, quant à lui, de 54,2% à 68,1 MDH. Bien moins orienté, le résultat financier creuse son déficit à -27,8 MDH, pâtissant de dotations financières se fixant à 18,8 MDH, contre 154.600 DH, relatives aux titres de participations français. Pour sa part, la capacité bénéficiaire se dégrade de 71,2% à 12,9 MDH, suite à la décision du Conseil d'administration de la société de provisionner définitivement les risques relatifs à l'exposition française. Les analystes de BMCE Capital Bourse ont noté, à ce propos, que la situation du Pôle France a été intégralement assainie au cours de ces deux derniers semestres et restructurée au sein d'une seule et unique entreprise. En termes de perspectives, Jet Contractors poursuit sa stratégie de développement de nouveaux métiers et sa diversification géographique notamment vers l'Afrique. Sur le plan commercial, le carnet de commandes se fixe à 1,8 MMDH. 70% des commandes concernent le secteur des infrastructures, et ce montant représente 24 mois d'activité moyenne.