Le déficit en liquidité s'aggrave. Selon les dernières données de la banque centrale, les établissements bancaires de la place ont constaté un trou de 28,3 milliards de DH dans leur trésorerie à fin juillet 2011. En d'autres termes, le besoin des banques en cash s'est alourdi de 7 MMDH dans un contexte où le Trésor s'apprête à peine à multiplier ses sorties sur le marché et donc à assécher davantage les liquidités. Pour combler cette insuffisance, la banque centrale se voit donc dans l'obligation de maintenir le rythme de ses injections régulières de liquidités. À ce titre, il y a lieu de signaler que les injections de Bank Al-Maghrib ont atteint, dans ce contexte, une moyenne de 30 MMDH.