Mohammed Sajid, ce mardi matin, au siège de l'UC à Casablanca./Ph : Karim Mdouari Mohammed Sajid quitte la mairie de Casablanca avec «le sentiment du devoir accompli». C'est ce qu'a fait savoir l'actuel secrétaire général de l'Union constitutionnelle (UC), lors d'une rencontre de presse organisée ce mardi, au siège du parti, à Casablanca. Lors du scrutin du 4 septembre dernier, l'UC a été battue dans la capitale économique par le PJD qui a même obtenu la majorité des sièges (74 sur 147). Le parti du cheval est arrivé 8e aux élections communales et 7e aux régionales, avec +14% de sièges obtenus dans les communes par rapport à 2009. Si le maire sortant s'est plusieurs fois interrogé sur les raisons de son échec, il a aussi affirmé avoir aujourd'hui «la conscience tranquille». Casablanca avant tout «On a tout fait pour servir au mieux les intérêts des citoyens casablancais», a estimé Sajid. Il a toutefois reconnu qu'il reste encore «beaucoup à faire» pour parvenir à «un certain équilibre» entre les citoyens de la ville. Le maire sortant a notamment évoqué les projets réalisés au cours de ses deux mandats, dont le tramway de Casablanca qui fait partie d'un plan de développement plus large pour la ville «signé et financé jusqu'en 2020». «Aujourd'hui, nous poursuivons cette dynamique en insistant sur le devoir de servir d'abord, encore et toujours, le seul intérêt des citoyens», a-t-il ajouté. Sajid a aussi insisté sur la nécessité de trouver la «bonne méthodologie pour sortir des équipements et des infrastructures de terre, au service du citoyen». «Je suis fier d'avoir servi Casablanca et fier de pouvoir continuer à le faire aujourd'hui pour le pays et le citoyen marocain», a-t-il souligné. Soutien à Bakkoury Et d'ajouter : «Notre vrai parti est celui des intérêts de la ville de Casablanca». «J'espère que le nouveau conseil de la ville saura gérer les choses avec la même ouverture d'esprit sur les autres, avec la même vision», poursuit Sajid, en référence à Abdelaziz El Omari, actuel ministre chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, pressenti pour devenir le nouveau maire de la métropole.