Insolite et tendance, le Blend propose des burgers gourmets. Une expérience gustative à savourer mais surtout à vivre... Au cœur de Casablanca. Dans une ruelle de l'avenue Moussa Bnou Noussair, en plein Casablanca, se cache un havre de paix où le hamburger reprend toute sa place et raconte une histoire. En effet, quand l'image du burger est associée à la «malbouffe» ou au «fast-food», le Blend revendique le burger gourmet, une version raffinée et qualitative du sandwich garni fait à la va-vite, mais Amine Tazi et Nasser Benjelloun ne le voient pas de cet œil. Quand Amine rentre de France et du Canada, après une longue et enrichissante expérience dans l'hôtellerie et la restauration, il retrouve son futur associé Nasser Benjelloun, financier qui travaillait dans le conseil, pour une aventure culinaire qui ne ressemble à aucune autre. «Ce que j'ai appris de mon expérience en Amérique du Nord, c'est que le restaurant n'est plus un simple service mais une expérience. Il faut un concept original, une musique, une identité, une âme», confie Amine Tai qui crée toute une histoire autour de son restaurant, celui d'un bœuf méchant, dont les tableaux accrochés sur les murs de l'endroit content la vie. Ce bœuf méchant est le porte-parole de la marque, une mascotte, il raconte comment rebelle enfant, il commence par vendre des hot dog dans les rues du Bronx avant de décider de parcourir le monde, d'atterrir à Paris où il apprend la cuisine avant de décider de s'installer à Casablanca où il se pose enfin, plus rangé, plus classe, avec son idée de hamburger travaillé.«C'est l'image de notre burger, il a le côté raffiné de la cuisine française mais également le côté américain, origine du burger», continue Tazi. En effet, quand on s'installe au Bend, on a l'impression qu'on a gagné le droit de manger et de vivre une expérience comme dans les endroits branchés de Manhattan. On commande sur une carte façon journal, où le client a le choix entre 10 sortes de burgers allant de la tartiflette, au pâté de canard ou encore au dromadaire, des sortes de salades géantes ou encore des jus originaux servis dans de grands pots de cornichons. Dans une ambiance à mi-chemin entre le loft new yorkais et les ruelles du Marais, l'ambiance en briques rouges et en bois très «urban art» est bercée par une musique tout droit venue de la Nouvelle-Orléans. Quant à l'assiette qui arrive sur table, elle est originale. Ce n'est pas un plat en porcelaine mais une planche en bois et les frites sont servies dans une mini friteuse pour faire ressortir l'originalité des pommes de terre tantôt épicées, tantôt aux herbes et au thym. Un mélange de saveurs fraîches, bien étudiées puisque tout est fait le jour même, la viande est préparé à partir de plusieurs parties de bœuf dont l'arrivage est à 11h pour le service de midi, et à 18h pour le service du soir. Le chef belge met un point d'honneur à choisir ses ingrédients, faire son propre pain, se fait importer du cheddar de Londres et propose un hamburger tous les mois. Les hamburgers se suivent et ne se ressemblent pas. Chacun ayant son histoire, s'inspirant d'un plat de base qui a été reconverti en sandwich raffiné et authentique. «On renouvelle notre carte tous les mois, on propose le burger du mois qui selon son succès est validé parmi les burgers officiels ou pas, nous évoluons, innovons tout doucement. Nous essayons de proposer du nouveau chez nos clients et nous déciderons de livrer au moment où on arrivera à trouver une formule pour que le plat arrive bien, comme on le voudrait», explique Nasser Benjelloun qui rappelle que lors de l'ouverture le 1er janvier, le Blend a commencé avec une carte de cinq burgers, qu'ils ont étoffé en moins de 5 mois et ils continuent d'évoluer et de créer puisque le Blend proposera un Brunch du dimanche pour encore plus de belles aventures culinaires, de saveurs mélangées comme le prône le nom de l'endroit, toujours dans un esprit d'harmonie gustative, en incorporant à la recette du burger, le secret du bonheur...