Après «Essaye-moi»,une comédie aérienne où il jouait aux côtés de Julie Depardieu et King Guillaume, un film humoristique traitant d'héritage, Pierre-François Martin-Laval signe ici sa troisième réalisation : «Les profs». Avec ses 12% de réussite au bac, le lycée Jules Ferry est le pire lycée de France. Ayant déjà épuisé toutes les méthodes conventionnelles, l'inspecteur d'académie, au désespoir, s'en remet aux conseils de son adjoint. Ce dernier lui propose de recruter une équipe de professeurs selon une nouvelle formule : aux pires élèves, les pires profs pour soigner le mal par le mal... C'est sa dernière chance de sauver l'établissement, à condition de dépasser le seuil des 50% de réussite au bac. L'inspecteur accepte, pour le meilleur... et pour le pire. Le film est adapté de la bande dessinée humoristique du même nom, grand succès depuis son lancement en 2000. En tête d'affiche des profs les plus délurés du film, on retrouve Polochon (Pierre-François Martin-Laval), professeur d'histoire qui transforme bien souvent sa salle de classe en reconstitution historique ; Gladys (Isabelle Nanty), peau de vache dont la poitrine généreuse est un clin d'oeil de Pef à son propre professeur d'anglais, Eric (Arnaud Ducret), prof de sport vantard et passionné ; Marie (Alice David), professeur d'allemand dont la discipline n'est pas très appréciée ; Cutiro, surnommé 'Tirocu' (Christian Clavier), si fainéant que la matière qu'il enseigne reste un mystère ; Albert (Fred Tousch), professeur de physique-chimie réputé pour les explosions fréquentes dans sa classe ; ainsi que Maurice (Raymond Bouchard), prof de philosophie et enfin Amina (Stéfi Celma), enseignante de français très séduisante. De Ryan à Dieu... «Only God Forgives» a été présenté en compétition au Festival de Cannes dernier et est dans les salles depuis le 22 mai. Une occasion de plus de savourer l'étendue du talent de Ryan Gosling. À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue. Sa mère, chef d'une vaste organisation criminelle, débarque des Etats-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy. Le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers. Julian devra alors affronter Chang, un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics ...». Only God Forgives est le neuvième long métrage de Nicolas Winding Refn, le huitième qu'il écrit lui-même (seul Drive ne l'avait pas été), et le troisième dans lequel il dirige Gordon Brown, après Bronson et Valhalla Rising. Le long métrage est le deuxième film d'affilée dans lequel Nicolas Winding Refn dirige Ryan Gosling. Mais ces retrouvailles ont failli ne pas avoir lieu si tôt, car le rôle principal était d'abord dévolu à Luke Evans, qui a dû jeter l'éponge à cause du tournage du Hobbit. Il a donc été remplacé par le héros de Drive et le personnage, anglais à la base, est devenu américain : «Julian avait toujours été conçu comme un personnage très silencieux. Quand Ryan et moi avons commencé à travailler sur le script après Drive, cet espèce de langage du silence est venu tout naturellement, ce qui a été très utile, car le personnage de Julian est extrêmement torturé ; il ne va jamais vers les autres et se replie sur lui-même», explique Nicolas Winding Refn.