Attention à l'excès de confiance comme à la précipitation lors de l'application d'une décision prise unilatéralement. Si votre décision vous semble judicieuse, elle n'est en effet pas forcément perçue de la même manière au sein de l'équipe que vous gérez. Les étapes à suivre pour garantir la bonne mise en œuvre d'une nouvelle décision. Réfléchir à une décision. Voilà ce qui peut faire la différence dans son mode d'application. Cela ne sert strictement à rien d'utiliser des «je veux» si vos collaborateurs ne sont pas près à vous suivre. Aussi, attention à l'excès de confiance comme à la précipitation, lors de l'application d'une décision prise unilatéralement. Si votre décision vous semble judicieuse, elle n'est en effet pas forcément perçue de la même manière au sein de l'équipe que vous gérez. À titre d'exemple, décider des heures supplémentaires récupérées plutôt que payées n'est pas chose à prendre à la légère et il vaut mieux anticiper les oppositions. Un conseil, préparez votre argumentaire. Ne vous lancez pas tête baissée dans l'application d'une mesure sans avoir en tête les principaux arguments que vous devrez avancer dans un contexte précis avec des enjeux bien déterminés. Pour ce faire rien de mieux que de schématiser dans le sens propre du terme. Utiliser un tableau pour transcrire plus clairement votre idée est ce qu'il a de mieux à faire pour capter l'attention de vos collaborateurs et les intéresser. Ceci peut se faire à l'aide du diagramme de Gantt à titre d'exemple sur lequel chaque tâche devra être représentée par une ligne et les jours placés à la verticale. Tout ce dispositif vise essentiellement à «rassurer chaque camp» de la pertinence de la décision prise. Dans ce processus, un discours cohérent doit suivre avec un mode opératoire et de communication adapté à votre auditoire. À titre d'exemple, des techniciens préfèreront avoir affaire à un document durement rédigé à l'écrit, accompagné de slides lors de votre présentation avec à la clé un document récapitulatif de la situation pour vous assurer que le message est passé correctement et vérifier que votre message est passé. Dans ce cadre, il faut bien garder en tête qu'une décision mal expliquée ou partagée avec vos collaborateurs ne sera jamais appliquée de la bonne manière. Une décision mal comprise n'a quasiment aucune chance Les réfractaires à privilégier Consacrez un temps particulier aux collaborateurs qui sont de prime abord totalement opposés à votre décision. Allez à leur rencontre afin de mieux cerner leurs réticences et mieux calmer leurs craintes. Sachez que toute mutation dans un système suppose une phase de transition qui permet au collaborateur de rompre avec une habitude ou une technique de travail donnée. Une autre technique peut se greffer à ce travail de communication. Pour espérer que l'équipe adhère pleinement, vous devrez aussi l'impliquer pleinement dans le nouveau projet. Aussi assurez-vous qu'il participe à la définition du plan d'action, à l'ensemble du planning des tâches à accomplir et pour envoyer un signe fort, déléguez le suivi à certains. Enfin, comme tout projet doit avoir des indicateurs définis pour en garantir la réussite. Dans ce cas, recourez à des indicateurs de suivi présents sur le marché. Les Key Performance Indicators (KPI), généralement utilisés pour mesurer la performance d'une entreprise peuvent également être utilisés pour évaluer la mise en œuvre d'une décision. Pour ce faire, trois ou quatre indicateurs suffisent. Une baisse de la satisfaction client, des écarts de coûts ou de calendrier par rapport au cahier des charges, vous démontreront l'efficacité ou pas de la décision prise. Il suffira ensuite de suivre son application dans le temps pour en garantir la pérennité.