Les entreprises marocaines sont de plus en plus exposées au risque de contrepartie. Se renseigner en amont sur ses futurs partenaires reste un des moyens les plus efficaces pour se prémunir contre ce risque. La gestion du Besoin de fond de roulement (BFR*) est un acte managérial primordial que doit assurer quotidiennement un dirigeant d'entreprise (chef d'entreprise, responsable financier, cadre dirigeant). Un BFR mal contrôlé peut avoir des conséquences négatives sur le besoin de trésorerie supplémentaire de l'entreprise: accroissement de la dépendance financière vis-à-vis des banques (accroissement des dettes de trésorerie), hausse des charges financières entraînant une baisse du résultat net, ce qui a un impact négatif sur la constitution de fonds propres de l'entreprise, etc. En effet, un cycle d'exploitation mal maîtrisé peut mettre en péril la survie de l'entreprise, particulièrement pour les entreprises en forte croissance. Entre 2008 et 2012, les défaillances d'entreprises au Maroc ont évolué à un rythme annuel moyen de 6,9% (sources : Inforisk). En cette période de crises conjoncturelles nationale et internationale, les entreprises marocaines sont touchées de plein fouet par une baisse de la demande de la consommation intérieure. La répercussion est immédiate sur les délais de paiement (pouvant aller jusqu'à 160 jours pour certains secteurs spécifiques), avec un impact négatif immédiat sur la trésorerie de ces entreprises. Le principal enjeu pour ces sociétés est d'éviter le risque de contrepartie. Le risque clients se matérialise dans le portefeuille commercial par une forte concentration des principaux clients en termes de CA. Qu'arriverait-il si le principal partenaire commercial de l'entreprise, qui représente à lui seul 40% de son chiffre d'affaires, venait à faire faillite ? Cette dernière risquerait elle-même de disparaître. Face à cette menace latente, refuser un client uniquement parce qu'il représente plus du tiers de son CA ne semble pas être une réponse adéquate. Agir en amont Le constat serait le même en cas de fragilité financière du principal client, si ce dernier venait à allonger ses délais de paiement. De la même manière, en cas de problèmes passagers ou durables du principal fournisseur de la société, la problématique de l'entreprise sera alors de trouver un nouveau fournisseur dans un laps de temps réduit, lui permettant d'assurer la continuité de son cycle d'exploitation. Comment donc se prémunir contre ces risques ? Au-delà des aspects purement comptables et financiers, le manque de visibilité sur les partenaires commerciaux a un impact négatif sur l'orientation stratégique de l'entreprise. En effet, l'obtention d'informations financières et commerciales permet à l'entreprise de bien agir en amont sur la relation commerciale, puisqu'elle se situe dans le processus de sélection du client ou fournisseur. Afin d'obtenir des informations fiables sur les partenaires commerciaux, l'entreprise peut tout d'abord accéder simplement aux informations issues des registres de commerce. Ces informations concernent principalement les bilans et les statuts. Il existe aussi d'autres solutions rapides et faciles d'accès (via internet), qui permettent aux dirigeants d'entreprise de prendre une décision rationnelle sur le degré de solvabilité de leurs partenaires commerciaux. Inforisk, acteur de la rediffusion d'information légale et le renseignement commercial, fournit un ensemble de services répondant à la problématique de la gestion du risque de contrepartie. Cette entreprise, qui a fait de l'information sa matière première, propose des outils d'analyse financière et de gestion de risques à travers une batterie de ratios financiers ainsi qu'un système de scoring performant permettant de prévoir le risque de défaillance d'une entreprise à un horizon de 2 ans. En définitif, tous les moyens sont bons pour obtenir le plus d'information sur ses partenaires. La survie de l'entreprise en dépend.