La culture est au taquet, la mode marocaine est à l'affût des nouvelles tendances et créations. Ce tout ravit et fait du bien au Cahier weekend. Je le dis et redis, la culture au Maroc est partout. Elle se bat certes, survit comme elle peut mais ne vit pas. Elle continue de se renouveler au gré de belles initiatives personnelles parce que la globalité n'existe pas chez nous. Les artistes donnent mais ne reçoivent rien en retour. Pourtant, on dit toujours «donne à l'art, il te le rendra»... Ces dernières semaines, des artistes marocains indépendants sortent des compositions de leur cru. Ils font le buzz sur les réseaux sociaux, essaient de passer à la radio, mais souvent sans succès puisque «le format n'est pas adéquat». Cependant, ils continuent ... Amine El Ayoubi et son Afro-Rock passe sur Hit Radio et vient de terminer l'enregistrement de «Ana Bikhir» avec la chanteuse Susanna Abellán. Un autre groupe Rock-Reggae, Meoz, composé de Mehdi El Omari, Nizar Najmi et Xavier Sarazin, fait le buzz avec «Day», après «Mother Earth», «Oblivion» et «Words». Des chansons brillantes et entraînantes, dont le texte en anglais est d'un fluide déconcertant, et qui méritent d'être écoutées par le plus grand nombre. Le monde voit ce talent et s'arrache nos artistes. Le Maroc ne voit rien, ne bouge pas. Pourtant, ils sont nombreux à être prêts artistiquement, seul le financier bloque. Le produit existe, il est là mais en culture, à l'instar d'autres domaines, le Marketing repose sur 1 P! Dommage...