La Conférence économique africaine a démarré hier sur le thème de «l'intégration régionale en Afrique». Cette rencontre, qui devrait se poursuivre jusqu'au 30 octobre à Johannesburg, en Afrique du Sud, est un forum annuel de «business intelligence» organisé par la Banque africaine de développement, la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique et le Programme des Nations Unies pour le développement afin de débattre des grands défis du développement économique du continent. Cette année, les discussions se pencheront sur comment un continent de 54 Etats disparates - l'Afrique - peut surmonter les problèmes liés à son morcellement et mettre ses ressources en commun afin de réaliser son industrialisation et générer une croissance productive. La BDM veut élargir ses horizons La Banque de développement du Mali, filiale locale du groupe BMCE Bank, ambitionnerait d'étendre ses activités en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso. Selon le magazine panafricain Jeune Afrique, les demandes d'agrément seraient déjà sur le bureau des autorités de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), et pourraient obtenir une approbation en décembre ou en mars 2014. Il faut savoir que la BDM est l'une des filiales les plus dynamiques du groupe marocain dans la région. Pour rappel, à fin 2012, la banque a en effet réalisé une croissance significative de 21% de son résultat net, évalué à 12,7 millions d'euros. Ces performances, dans un contexte de crise, étaient notamment dues à une bonne gestion des risques et celle, plus globale, des activités de la BDM. La BAD prête 33 millions de dollars au Sénégal La Banque africaine de développement (BAD) vient d'approuver un prêt de 33,5 millions de dollars US octroyé au Sénégal. Ce financement, obtenu par le Fond africain de développement (FAD), entend promouvoir l'emploi des jeunes et des femmes dans les chaînes de valeur agricoles et de prestation de services. Le projet d'appui à la promotion de l'emploi des jeunes et des femmes (PAPEJF) concrétise la vision des autorités du Sénégal en matière de lutte contre le chômage et le sous-emploi des jeunes. Cet ambitieux programme pour le pays en matière de création d'emplois, vient compléter d'autres initiatives mises en œuvre par d'autres partenaires au développement. Le projet contribuera au développement économique du Sénégal, en favorisant l'émergence de micro, petites et moyennes entreprises. Société Générale. 70 agences/an en Afrique Le groupe bancaire français prévoit l'ouverture de 70 agences par an sur le continent africain, selon une dépêche de l'agence Ecofin, citant Alexandre Maymat, le directeur délégué de la Banque et des services financiers internationaux chez Société Générale. «Ce projet d'extension devrait être financé par des fonds propres consolidés avec les bénéfices réalisés par les filiales africaines du groupe», cite-t-on auprès de la même source. La banque envisagerait également le renforcement de l'accompagnement de sa clientèle occidentale, mais aussi chinoise, sur le continent africain. Société Générale devrait également développer son accompagnement des petites et moyennes entreprises africaines, même si, de ce côté-là, peu de données chiffrées ont été fournies en termes de volume d'entreprises ciblées.