En coopération avec Maroc export, l'AFEM a organisé la semaine dernière un atelier visant à encourager les femmes chefs d'entreprise à exporter. Un accompagnement étatique a été ainsi exposé par Maroc export, à travers une subvention à 90% pour assurer leur participation aux salons spécialisés, l'organisation des B to B avec des clients étrangers comprenant un encadrement personnalisé et des tarifs préférentiels, soit de 10 à 20% du coût de l'opération. L'Association des femmes chefs d'entreprise au Maroc (AFEM) a organisé le lancement du club AFEM export. Un atelier pour encourager les femmes chefs d'entreprises à exporter a été animé pour la première fois par la nouvelle structure, afin d'encourager l'export des entreprises féminines. Animé par Nadia Drafate, chef de département à la direction marketing de Maroc export, cet atelier a présenté les différents programmes étatiques visant à accompagner l'export. Mettant par là en exergue l'existence d'une formation en commerce international pour permettre aux cadres de petites et moyennes entreprises (PME) de se former, ceci sans oublier l'appui financier aux consortiums d'exportation, un contrat de croissance à l'export, mais également un programme d'audit à l'export. Un accompagnement étatique est ainsi proposé à travers une subvention à 90% pour assurer leur participation aux salons spécialisés. De plus, Maroc Export met en avant un module proposé à savoir l'organisation des B to B avec des clients étrangers comprenant «un encadrement personnalisé et des tarifs préférentiels, soit de 10 à 20% du coût de l'opération». Pour Leila Myara, présidente de l'Afem, la situation est telle que : «Les femmes ne sont pas encouragées à s'ouvrir sur d'autres marchés». Ainsi, dans le cadre des différents projets, l'AFEM annonce avoir mis en place le Projet incubateur «Casa Pionnières», dédié aux femmes porteuses de projets innovants et désireuses afin de permettre à ces dernières de créer leurs entreprises dans le domaine des services. Selon Leila Myara, «l'AFEM est le seul incubateur hors de l'Europe et 84 entreprises ont été constituées et sont aujourd'hui opérationnelles». Conquérir de nouveaux marchés, une nécessité Depuis quelques années, la réalité économique fait que les entreprises vivent à l'heure de la mondialisation. Aussi, les PME tou secteurs confondus sont aujourd'hui dans l'obligation d'envisager l'expansion de leur structure à l'international, notamment à travers l'export. Cependant, pour une PME, s'internationaliser représente toujours une difficulté majeure (leseco.ma). Aujourd'hui, les PME nationales cantonnent leur développement à leur région d'origine, à cause des freins logistiques qui subsistent encore. Envisager l'export pour une petite entreprises sous-entend un investissement notamment sur le volet logistique pour achever l'acheminement de sa marchandise, sans oublier toutes les études de prospection préalables à réaliser, qui coûtent cher. C'est dans ce contexte que l'appui étatique à ces structures est déterminant. d'autant plus s'il s'arrime aux actions concrètes des associations professionnelles telles que celles entreprises aujourd'hui par l'AFEM.