Kev Adams et Franck Dubosc se retrouvent dans «Fiston», un film qui promet pleins de rires. Sortie le 12 mars. Depuis qu'il a 7 ans, Alex (Kev Adam) n'a qu'une obsession : séduire Sandra Valenti, à ses yeux, la plus jolie fille du monde. Aujourd'hui, il lui faut un plan infaillible pour pouvoir enfin l'aborder. Il décide de s'adjoindre les services d'Antoine Chamoine qui presque 20 ans auparavant, a séduit Monica, la mère de Sandra. «Fiston» est la deuxième réalisation de Pascal Bourdiaux, après la comédie divertissante Le Mac (2010), avec José Garcia. Le réalisateur a toujours officié dans le registre de la comédie et s'est principalement fait connaître du grand public en réalisant la série à succès Un gars, une fille. «Fiston» est le premier grand rôle au cinéma pour l'humoriste et petit chouchou de la télévision Kev Adams. La comédie fait moins rire quand on sait que le film marque la dernière apparition au cinéma de l'actrice Valérie Benguigui, disparue le 2 septembre 2013. Elle incarne ici la mère d'Alex, une femme ultra protectrice qui élève seule son garçon. Sur le tournage, l'actrice a partagé un interminable fou rire avec Franck Dubosc, qui se souvient encore de la scène : «Alors, il y a eu cette scène, tournée à deux heures du matin, et quelque chose dans nos regards, une étincelle qui a mis le feu aux poudres pendant plus d'une heure avec toute l'équipe qui patientait et nous pliés de rire». En hommage à la comédienne, cette séquence figure au générique de fin du film. Kev Adams et Franck Dubosc n'ont pas fait leur classe au cinéma. À l'aise dans l'art du stand-up, c'est sur scène qu'ils ont d'abord conquis le public, avant de gagner le grand écran, tout en continuant de se produire sur scène en parallèle. Pour Franck Dubosc, malgré leur différence d'âge, ils partagent tous les deux le goût de l'effort : «Quand vous faites de la scène, vous savez que chaque détail compte, que rien n'est jamais acquis ». Mon frère, mon ennemi Yuval Adler revient sur le conflit israélo-palestinien à travers le thème de la famille. «Bethléem» est dans les salles depuis le 19 février. 2005. Bethléem, sud de Jérusalem. Sanfur, un jeune palestinien vit dans l'ombre de son frère Ibrahim, un terroriste à la tête d'un réseau influent. Razi, un agent des services secrets israëliens qui recrute des informateurs dans les territoires occupés s'en fait un allié, lui offrant ce qui manque à sa vie, l'estime et la bienveillance d'un père. Tentant d'assurer son rôle tout en restant loyal envers son frère, Sanfur navigue comme il peut d'un camp à un autre, commettant des impairs. Les services secrets découvrent qu'il participe aux activités de son frère, plongeant Razi dans un profond dilemme : doit-il donner une seconde chance à son indic ou obéir aux ordres ? «Bethléem» a déjà reçu six prix à la cérémonie des Ophirs (Césars israéliens), dont ceux du meilleur film, meilleur scénario et meilleur réalisateur. Il a également remporté le grand prix Venice Days et est présélectionné pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Ce long-métrage est la première réalisation de Yuval Adler, tournée avec un casting composé d'acteurs non professionnels : un travail de longue haleine puisqu'il a fallu plusieurs années à Adler et Ali Waked pour réunir toutes les informations pertinentes, du côté israélien comme palestinien. Ils ont pour ce faire rencontré de vrais militants du Hamas et des brigades d'Al-Aqsa puis ont recueilli nombre de témoignages de réels informateurs et agents secrets des deux bords. Il s'agit par ailleurs du premier scénario qu'a rédigé Waked, un journaliste pour le site Ynet. Yuval Adler est en train de travailler sur une prochaine réalisation, dont on sait juste qu'elle ne touchera pas au conflit israélo-palestinien et qu'elle sera au moins aussi mémorable que Bethléem, selon les termes du réalisateur. Il est cependant encore trop tôt pour statuer sur un scénario possible, mais il est certain qu'Adler reprendra comme thème sous-jacent la lutte de l'homme face à des situations extrêmes. Quant à Bethléem, il est actuellement utilisé par les services secrets israéliens pour donner à leurs potentielles recrues un aperçu de ce vers quoi elles pourraient s'engager.