Un communiqué des Forces armées royales, divulgué ce vendredi soir, soutient que le corps du lieutenant Bahti, pilote du F-16 qui s'est crashé dimanche dernier au Yémen, serait «repéré». Les FAR en sont arrivées à cette conclusion après le recoupement d'informations notamment avec des sources locales. Des généticiens marocains sont envoyés sur place pour identifier le corps. La dépouille du pilote marocain dont l'avion de combat s'est écrasé au Yémen pourrait avoir été «repérée, ce qui devrait aboutir à son rapatriement», ont indiqué vendredi soir les Forces armées royales (FAR). Un des six F-16 marocains qui participent aux raids de la coalition arabe contre les Houthis au Yémen s'est écrasé dimanche dernier dans des circonstances encore floues : les rebelles chiites ont affirmé avoir abattu l'appareil tandis que la coalition a assuré qu'il s'agissait d'un problème technique ou d'une erreur humaine. Après plusieurs jours d'informations contradictoires sur le sort du pilote, les FAR ont affirmé que son corps «aurait été repéré, après recoupement de l'ensemble des informations (...) en coordination avec des sources locales». «Les contacts menés localement par les autorités marocaines devraient aboutir au rapatriement, après les formalités d'usage, de la dépouille présumée», ont poursuivi les FAR, dans un communiqué repris par MAP. Des généticiens marocains envoyés sur place Selon la même source, sur ordre du roi Mohammed VI, un avion des FAR a ainsi été envoyé sur place vendredi avec «à son bord une équipe de généticiens devant s'assurer, le cas échéant, de l'identité du défunt». Dans leur précédent communiqué, mercredi, les FAR avaient indiqué conserver l'espoir de retrouver en vie Yassine Bahti, 26 ans, dont le sort a tenu en haleine les médias du royaume. Le Maroc, un allié de l'Arabie saoudite, avait confirmé fin mars sa participation aux opérations militaires, indiquant «avoir décidé d'apporter toutes les formes d'appui à la coalition pour le soutien de la légitimité au Yémen».