Après la disparition d'un F-16 et du pilote des Forces armées royales au Yémen, et le flot des informations qui s'en est suivi, l'Inspection générale des FAR a réagi, lundi soir. Dans un communiqué, elle a fait savoir que «l'authentification du flot d'informations publiées suite à la disparition de l'avion F-16 des Forces armées royales (FAR) au Yémen et la confirmation qu'il s'agit du pilote et de l'avion disparus, sont rendues difficiles par le fait que le lieu du crash se trouve en zone ennemie». «Suite au communiqué de presse du 10 mai 2015 portant sur la disparition au Yémen d'un avion F-16 des Forces armées royales, il est à relever que plusieurs images et photos relayées par certains sites internet et réseaux sociaux pourraient être assimilées à des débris de l'avion F-16 qui s'est écrasé, à des pièces de carlingue, voire à un corps de pilote». Le général saoudien Ahmed Asseri, porte-parole de la coalition arabe qui combat au Yémen, a lui, fait savoir: «Nous avons maintenant la confirmation que l'appareil est tombé et nous avons pu le localiser». «Nous ignorons le sort du pilote mais nous tenons les miliciens houthis et leurs alliés responsables de sa sécurité», a-t-il ajouté sur la chaîne Al Arabiya. La perte de cet avion de chasse marocain et l'intensification des combats à l'arme lourde par-dessus la frontière yéméno-saoudienne risquent de remettre en cause l'entrée en vigueur, prévue ce soir, d'une trêve humanitaire d'une durée de cinq jours.