Booster les exportations, réduire les importations et contrôler le déficit commercial, tels sont les objectifs du Plan national de développement des échanges commerciaux 2014-2016. Le Plan national de développement des échanges commerciaux (PDEC) pour la période 2014-2016 s'article autour de trois axes, selon le secrétaire général du Conseil national du commerce extérieur (CNCE), Mohammed Benjelloun. Il s'exprimait mercredi à Casablanca, devant les adhérents de la Chambre de commerce britannique au Maroc. Le premier axe du PDEC porte sur la promotion et la dynamisation des exportations, à travers la modernisation des mécanismes de soutien visant le développement de conventions commerciales avec les marchés prioritaires et l'accompagnement des entreprises dans le domaine de l'exportation. Contrats de croissance à l'export: Le délai de dépôt de dossiers prorogé Dans cette optique, le ministère du Commerce extérieur a notamment mis en place des Contrats de croissance à l'export. D'une durée de 3 ans, ce programme est dédié aux entreprises et coopératives exportatrices ou potentiellement exportatrices. Il prend en charge certains frais liés à la promotion et au développement des exportations. L'Association marocaine des exportateurs (ASMEX) vient d'annoncer, dans ce sens, que le délai de dépôt de dossiers pour bénéficier des Contrats de croissance à l'export vient d'être prolongé jusqu'au 15 mai. Cette prorogation vise à permettre aux entreprises intéressées de bénéficier de plus de temps pour préparer leurs dossiers et répondre aux exigences du ministère du Commerce extérieur. Guichet unique Le deuxième axe du Plan national de développement des échanges commerciaux, quant à lui, concerne la rationalisation des importations et la facilitation des mesures relatives au commerce extérieur. À dessein, le contrôle douanier sera renforcé, de même que le contrôle de la conformité des produits importés avec les normes techniques et sanitaires, ou encore la lutte contre la contrebande. Dans cet axe, il y a aussi la création du guichet unique et l'accélération du chantier de l'utilisation des documents électroniques. Quant au troisième axe du PDEC, il tend à promouvoir la valeur ajoutée des produits locaux via le soutien de l'intégration économique, outre la mise en œuvre des conventions de compensation industrielle existantes et le développement de nouveaux projets de compensation pour les grands investissements publics. Le déficit de la balance commerciale Le secrétaire général du Conseil national du commerce extérieur, Mohammed Benjelloun a attiré l'attention, mercredi, sur le problème du déficit de la balance commerciale marocaine qui remonte à plusieurs années. Pour lui, contrôler ce déficit est d'une importance majeure pour l'économie nationale. Revenant sur le volume des échanges entre le Maroc et la Grande-Bretagne, Mohamed Benjelloun a souligné qu'ils ont atteint 13 milliards de dirhams en 2014. Et de noter que la Grande-Bretagne est le septième client et le 15e fournisseur du Maroc.