La Société africaine des biocarburants et des énergies renouvelables (SABER) et le gouvernement béninois ont procédé à la signature d'une convention qui prévoit la mobilisation de ressources financières ainsi que l'installation d'équipements solaires photovoltaïques au Bénin. Quelque 6.500 lampadaires solaires photovoltaïques autonomes seront ainsi installés dans la capitale Cotonou et sa périphérie. De même, il est prévu de mettre en place des microcentrales solaires avec batterie et/ou hybride diesel d'une puissance cumulée de 5 MW dans les chefs-lieux d'arrondissements, sur toute l'étendue du territoire béninois. Boom des projets routiers Avec le lancement de différentes stratégies de développement économiques, les pays subsahariens multiplient les grands projets, notamment d'infrastructures routières. Ainsi, la Côte d'Ivoire devrait investir environ 763 millions d'euros par an pendant une décennie dans l'aménagement et la réhabilitation de son réseau routier. Au Sénégal, l'investissement avoisine 370 millions d'euros pour la réalisation de 900 km de routes sur la période 2014-2017. «Ce financement est destiné à des programmes de construction de pistes de désenclavement, de réhabilitation et de construction de nouvelles routes», indique-t-on du côté de Dakar. 6,3 milliards d'euros pour la Corne de l'Afrique Les institutions financières internationales ont annoncé un appui financier aux pays de la Corne de l'Afrique. En effet la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et l'Union européenne ont promis environ 6,3 milliards d'euros pour soutenir la croissance économique dans huit pays de la région orientale du continent. En effet, certaines économies de la région, dont le Kenya, la Somalie, l'Ethiopie, l'Erythrée, Djibouti, l'Ouganda, le Soudan et le Soudan du Sud, accomplissent des performances notables, avec des taux de croissance parmi les plus élevés au monde. Ces pays possèdent de vastes et inexploitées réserves de ressources naturelles mais doivent encore faire face à l'extrême pauvreté de leurs populations ainsi que les conflits. La CEMAC maintient une bonne croissance La Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC) indique avoir revu à la baisse les prévisions de croissance de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) à 5,7%, en 2014. En juillet dernier, elle avait pourtant tablé sur une croissance de 6,1% pour les six pays de cette communauté, en l'occurrence le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad. Pour sa part, le Fonds monétaire international (FMI) s'attend à une croissance entre 5 et 5,5%, grâce notamment au rebond de la production pétrolière dans la région. En tout état de cause, ce taux reste très encourageant pour la région.