Entre 2012 et 2014, la stratégie nationale de sécurité routière a permis de diminuer le nombre de décès de plus de 8%, selon le ministre chargé du transport, Mohamed Najib Boulif. Le nombre d'accident a aussi régressé. Le ministre délégué chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif a affirmé que la stratégie nationale de sécurité routière affiche des résultats positifs, avec une influence directe sur les indicateurs. Boulif s'exprimait, mardi, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants sur le «sort du projet de révision du Code de la route». À l'en croire, la stratégie nationale de la sécurité routière, qui vise à inverser la tendance haussière des accidents, est mise en oeuvre à travers des plans couvrant la coordination et la gestion de la sécurité routière au plus haut niveau, la législation, le contrôle et les sanctions, la formation des chauffeurs, la réforme de l'examen du permis de conduire et l'amélioration des infrastructures routières. Ces plans stratégiques portent aussi sur le développement des soins prodigués aux victimes des accidents de la circulation, la communication et la sensibilisation, l'éducation routière ainsi que la recherche scientifique et la techno-vigilance. Mohamed Najib Boulif a affirmé que ces plans ont permis d'inverser la tendance haussière du nombre de décès et de blessés, qui augmentait de 5% annuellement. D'après le ministre, ces trois dernières années (2012-2014), le nombre de décès a diminué respectivement de 1,30%, 8,04% et 8,74%. Les accidents mortels en baisse De même, une baisse considérable a été enregistrée au niveau des résultats provisoires arrêtés à fin février 2015 à l'échelle nationale, en comparaison avec le même mois de l'an écoulé. En effet, le nombre d'accidents mortels a régressé de 17,57% et celui des personnes décédées de 23,94%. Dans l'optique d'améliorer ces indicateurs, a poursuivi le responsable, une batterie de mesures a été mise en place. Il s'agit notamment d'un programme dédié aux aménagements de la sécurité routière 2014-2018 dans les zones à grande fréquence des accidents de la circulation (points noirs), à travers l'aménagement des axes dangereux et des points noirs et la construction de murs de protection. Parmi les nouvelles mesures figurent également l'élaboration et la mise en œuvre d'un plan d'action spécial vacances d'été. Durant cette période, le trafic routier accuse un rythme soutenu de l'ordre de 30% de décès par an. Le renforcement des campagnes de communication et de sensibilisation, l'activation des mesures relatives au contrôle de la conduite en état d'ivresse, la préparation d'un projet de loi modifiant le Code de la route, la consolidation de la crédibilité de la visite technique sont entre autres des mesures prévues. Pour rappel, en moyenne, les accidents de la route tuent chaque année quelque 4.000 personnes au Maroc.