Les petites et moyennes entreprises repensent leurs tactiques de cybersécurité. C'est du moins ce qui ressort d'une récente étude menée par IBM CISO (Chief Information Security Officer). Cette dernière révèle que 70% des responsables de la sécurité pensent avoir des technologies traditionnelles matures qui mettent l'accent sur la prévention des intrusions réseau, la détection avancée des logiciels malveillants et l'analyse de la vulnérabilité du réseau. Toujours selon l'étude IBM CISO, la sécurité du Cloud figure en tête des priorités, 90% des personnes interrogées ont en effet adopté le Cloud ou sont actuellement en train de mettre en place des initiatives en la matière. Le deuxième domaine identifié est relatif à la sécurité intelligente basée sur l'analyse des données. Plus de 70% des responsables de la sécurité déclarent que les renseignements de sécurité en temps réel sont de plus en plus importants pour leur entreprise. Enfin, le troisième domaine identifié, à savoir les besoins dans la sécurité mobile reste préoccupant, seulement 45% des responsables de la sécurité déclarent qu'ils ont une approche efficace de la gestion des terminaux mobiles. Travailler pendant son congé, une obligation ? Continuer de travailler pendant les vacances est désormais une réalité presque généralisée dans la région MENA (Maroc compris). Un récent sondage réalisé par bayt.com note que plus de 86% des employés de la région revendiquent travailler pendant leurs vacances. Ces derniers affirment consulter et répondre aux e-mails officiels et aux appels téléphoniques pendant les vacances. Jusqu'à 86,5% des employés de ladite région (Afrique du Nord et Moyen-Orient) précisent qu'ils continuent à travailler même pendant leurs vacances. Leurs tâches consistent en effet à consulter et répondre aux courriels en utilisant le numéro de téléphone de l'entreprise. Jusqu'à 93% des répondants affirment également qu'ils sont censés être joignables par leur direction pendant leur congé. Alors que 45,2% expliquent que la nécessité de rester joignable concerne uniquement les cas d'urgence, contre 47,8% qui estiment qu'ils sont tenus de rester joignables à tout moment. Le sondage révèle également que 27,7% des employés de la région MENA considèrent que la productivité au bureau est plus élevée à la fin de l'année, en précisant qu'il s'agit d'«un niveau record» par rapport au reste de l'année. Le moral des employés est également plus élevé pour 58,9% des répondants. Le programme du sud de la Méditerranée sélectionne des projets marocains Le projet régional pour le «Développement de clusters dans les industries culturelles et créatives de la région sud de la Méditerranée», labellisé par l'Union pour la Méditerranée (UpM) et financé par l'Union européenne (UE) avec une contribution financière de la Coopération italienne pour le développement, a tenu son premier Comité régional d'approbation du projet (CAP) à Barcelone. Ce dernier a été l'occasion de sélectionner 14 pôles d'industries culturelles et créatives à fort potentiel pour participer à des initiatives pilotes. Le Maroc a vu son pôle vêtements/mode à Casablanca et celui des articles pour la maison à Marrakech sélectionnés. Ces pôles recevront deux assistances techniques sur une période de trois ans, d'une valeur estimée à 250.000 euros chacune, qui servira à améliorer leur compétitivité et leurs produits, à moderniser et à innover, ainsi qu'à accéder à de nouveaux marchés. Ils recevront également un soutien financier pour l'acquisition et l'entretien de nouveaux équipements ou services améliorés. L'UpM booste l'accord d'Agadir Le secrétariat de l'Union pour la Méditerranée (UpM) a organisé cette semaine un atelier sur «le développement interprofessionnel et le soutien aux PME dans les pays membres de l'Accord d'Agadir» au Caire. L'événement a été organisé en collaboration avec l'Unité technique d'Agadir et le ministère égyptien du Commerce, de l'industrie et des PME dans le but de stimuler la coopération industrielle sud-sud.Il vise à répondre à l'objectif d'œuvrer pour «l'intégration régionale et le renforcement des échanges entre les deux rives de la Méditerranée». L'atelier a fait suite à la première réunion tenue à Barcelone le 16 décembre 2013 pour discuter des moyens de soutenir les PME qui appliquent le système de cumul pan-euro-méditerranéen de l'origine entre les pays membres de l'Accord d'Agadir.