Marquée par des actions à impact socio-économique, l'année 2014 aura permis à la Fondation d'accueillir 5.200 jeunes sur les 9.950 ayant postulé. Ces résultats ont été réalisés dans une approche nouvelle adoptée par EFE Maroc, laquelle repose sur «le renforcement qualitatif et le désenclavement de l'action de la Fondation». La Fondation de l'éducation pour l'emploi (EFE) dresse son bilan 2014. Cette année, marquée par des actions à impact socio-économique, aura permis à la fondation d'accueillir 5.200 jeunes au sein de 255 programmes de formation. Ces participations ont également permis d'enregistrer un taux global de réussite évalué à 96% et de former 53% des femmes. Au total, ce ne sont pas moins de 9.950 jeunes qui ont postulé dans le courant de l'année 2014 aux différents programmes de formation que propose la Fondation de l'éducation pour l'emploi, via un taux d'acceptation de 52% selon les critères de sélection. Ces résultats ont été réalisés dans une approche nouvelle adoptée par EFE Maroc. Cette dernière s'illustre par «le renforcement qualitatif et le désenclavement de l'action de la fondation», explique-t-on auprès d'EFE Maroc. C'est en effet grâce à la mise en œuvre d'une démarche de décentralisation qui vise à «donner la même chance à tous les jeunes du royaume» qu'EFE Maroc a investi de nouvelles villes et localités pour ne citer que Marrakech, El Jadida, Tanger ou encore Benslimane. Cette approche de proximité est d'autant plus complétée par une révision de son offre, en proposant d'une part des formations jugées plus adéquates par les responsables de la fondation et répondant aux besoins conjoints du marché et des jeunes. Toujours dans ce sillage, ladite fondation a renforcé son corps professoral par le recrutement de 26 nouveaux formateurs déployés à Tanger, Rabat, Benslimane et Casablanca. Une approche socio-économique L'absorption ou la réduction du chômage dans le royaume est aujourd'hui une des priorités des politiques gouvernementales. Pour s'y arrimer, EFE Maroc a revu sa stratégie comme le souligne Naoual Bakry, directrice des opérations : «la meilleure manière pour nous a été de bien cerner les besoins, de mettre en place des programmes appropriés faisant coïncider les besoins du marché et les lacunes des jeunes, de mettre à leur disposition des formateurs de qualité, de leur donner les outils et moyens de convaincre l'employeur et de garder leur emploi». C'est dans ce sens que sur les 255 formations proposées dans le courant de l'année, 197 ont porté sur le FJIJ (Finding a Job is a Job, c'est-à-dire les techniques de recherche d'emploi et de conduite d'entretiens d'embauche), 30 ont concerné le Workplace Success, 11 le Business French, 7 la force de vente et 10 les TIC. Pour mettre en œuvre cette démarche, EFE Maroc a procédé à la signature d'un certain nombre de conventions stratégiques cette année avec différents partenaires nationaux et internationaux parmi lesquels on peut citer la Fondation Rockefeller (Etats-Unis), l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) et le secteur privé à travers Jumia et Marwa (www.leseco.ma).