Douceur et ambition sont les principales qualités de Manal BK, de son vrai nom, Manal Benchlikha. À tout juste 21 ans, celle que DJ Van compte transformer en la «Beyoncé» marocaine, a déjà tout d'une grande. Rencontre. Manal BK Chanteuse, auteur-compositeur Discrète dans la vie mais une vraie bête de scène à l'écran, Manal BK est sûrement la révélation féminine de l'année 2014. Révélée dans le clip «Mantsayadch» pour inciter les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales, elle devient la protégée de DJ Van et elle signe avec le label Magic Caste Entertainement. Un vrai conte de fée pour cette jeune étudiante de l'Ecole nationale de commerce et de gestion de Marrakech qui poursuit ses études en commerce et finances. «J'ai toujours aimé la musique. J'ai toujours chanté. Depuis que je suis jeune, je participais à des tremplins et des concours de chant. C'est là où j'ai décidé de me mettre à la guitare pour m'accompagner. Elle m'a permis d'être plus à l'aise avec le chant», confie la chanteuse-guitariste qui s'est créé un univers bien à elle, entre le Pop-Rock, le RnB et la Soul. Manal BK est originaire de Marrakech où elle a vécu toute sa vie. Elle puise son inspiration du groupe «The Weekend» qu'elle affectionne particulièrement. Elle compose et écrit sur l'amour, la mort, la vie en arabe et en anglais tout en postant ses vidéos sur Youtube. En cherchant la prochaine voix féminine, DJ Van a fait la rencontre de Manal, la signe aussitôt pour la produire. Depuis, elle est connue pour être devenue sa petite protégée, multipliant les séances en studio à ses côtés. Un 1er single solo est prévu pour le début de l'année. Sa participation à la chanson «Mantsayadch» aux côtés de Muslim, Shayfeen, Ahmed Soultan, Dizzy Dros, a permis de la révéler et de faire connaître sa voix au public. «Personnellement pour moi, chanter et faire carrière dans la chanson était un rêve. Je ne me suis jamais imaginée y faire une carrière parce qu'au Maroc, on se dit que personne ne pourra vous encourager ni vous lancer. J'avais tort», confie la chanteuse. «La rencontre avec Manal s'est faite grâce à mon associé et ami. Il avait remarqué Manal sur Youtube. Quand je l'ai écoutée, j'ai tout de suite vu le potentiel et j'ai décidé de la rencontrer», confie le dénicheur de talents qui était en plein casting pour la recherche de la prochaine voix féminine du label. «Elle est venue avec sa guitare et m'a chanté sa propre chanson. Le fait qu'elle ne m'ait pas chanté de cover m'a beaucoup plu», explique celui qui a su entrevoir la star qui est en elle. En effet, le producteur est forcé de constater qu'il n'y a pas de nouveaux visages au Maroc et est ravi d'avoir fait cette découverte avant de la voir s'orienter vers d'autres cieux. «Aujourd'hui, tous les artistes partent vers l'Europe ou le Moyen-Orient pour faire carrière car ils ne se sentent pas soutenus», confie le producteur. «Mon objectif est de participer à la création d'une industrie musicale pour permettre à nos talents de rester et de ne pas perdre leur identité». Un bel objectif pour celui qu'on surnomme le Hit Maker qui allie carrière personnelle et casquette de producteur. En attendant, Manal BK révèle bientôt son univers au public marocain. Celle qui a l'ambition de devenir la nouvelle «Beyoncé» marocaine a le look et la voix pour. Cheveux noirs et lisses, fine et le teint clair, elle a tout d'une princesse Jasmine à qui on aurait confié une guitare. Le premier single, qui sortira bientôt, cache une dizaine de compositions, qui n'attendent qu'à être écoutées. C'est tout le mal qu'on lui souhaite, en espérant qu'elle reste bien marocaine et qu'elle ne s'arrête pas à un seul succès.