Le groupe Placebo se fait une place au Festival Mawazine Ryhtmes du Monde, le 2 juin. Rabat accueille, une nouvelle fois, ce groupe mythique... Une voix, un look et des chansons qui transpercent et qui voyagent dans le temps. Voilà ce que propose le groupe Placebo depuis 1996. Deux ans après sa formation à Londres, sous l'impulsion du chanteur et guitariste, Brian Molko et du bassiste, Stefan Olsdal, Placebo sort un premier single, «Come Home», qui se classe à la troisième place des Charts indie et permet à la formation de se faire repérer par David Bowie, qui propose au groupe de faire les premières parties de ses concerts. S'en suit quelques mois plus tard, la sortie d'un album éponyme qui est sacré Disque d'or en Angleterre et en France. Considéré comme l'un des meilleurs espoirs de la scène rock, Placebo sort en janvier 1997 un second single, «Nancy Boy», qui se classe n° 4 des Charts britanniques. Le succès du groupe est grandissant et Placebo se montre actif tout au long de l'année, effectuant sa propre tournée britannique, avant d'apparaître en première partie de U2 sur cinq dates européennes. En 1998 sort un deuxième album, «Without You I'm Nothing», qui permet de dévoiler toutes les qualités musicales et artistiques de la formation. Le single «Pure Morning» est un véritable tube ainsi que le titre «Every You Every Me» qui se classe en tête des ventes et figure même sur la bande originale du film «Sexe Intentions». Des titres accrocheurs, un rock bruyant, des références au glam rock, le résultat est sans appel : «Without You I'm Nothing» se vend à plus de 300.000 exemplaires au Royaume-Uni, 150.000 en France, un million dans le reste du monde. Le 2 juin, c'est l'occasion d'assister à une performance unique du groupe, dont le leader Brian Molko emmène où il veut avec une voix et un charisme dont il est le seul à avoir le secret. Rendez-vous le 2 juin prochain... Opéra amoureux à Casa... Le cinéma RIF célèbre la Saint Valentin comme il se doit avec deux opéras new-yorkais : «Iolanta» et «Le château de Barbe-Bleue». À découvrir le 14 février. Pour ce 14 février, l'opéra du MET programme un double opéra aux fins antagoniques. Le 1er relate le passage de l'obscurité à la lumière avec la princesse «Iolanta». Quant au second, il promet d'emprisonner dans le monstrueux et sanguinaire château du duc Barbe-Bleue. «Iolanta» est un opéra en un acte de Piotr Ilitch Tchaïkovski, sur un livret de Modeste Tchaïkovski, créé le 18 décembre 1892 au théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Rarement présenté sur scène, cet opéra féerique en un acte raconte l'histoire de la jeune princesse qui jouit de la nature, du parfum des fleurs, des gazouillis des oiseaux, des chants de sa préceptrice et de ses amies. Pour elle, rien ne manque... Quant à «Le château de Barbe-Bleue», c'est un opéra en 1 acte et 1 prologue sous un livret Béla Balazs. Créé à l'Opéra de Budapest le 24 mai 1918, c'est un opéra magistralement mis en scène, traversé par la solitude et intensément poétique. Le château de Barbe-Bleue est tout d'abord l'histoire de Judith, une femme amoureuse. Elle se lie à un homme contre l'avis de sa famille. Son désir est plus fort que tout, plus fort que sa soumission à sa famille, ou même à la volonté d'un homme appelé Barbe-Bleue. C'est aussi l'histoire d'une de ces femmes qui tombent amoureuses d'un monstre sans le savoir. Judith a pu découvrir ce monstre une fois qu'il est trop tard. Deux nouvelles productions en direct de New York pour une soirée sous le signe de l'amour.