Cette nouvelle galerie d'art a choisi, pour son inauguration, l'exposition d'œuvres de 18 artistes figuratifs marocain. L'exposition se tiendra du 13 mars au 14 avril. C'est une passion familiale qui n'a cessé de croître, au contact du milieu artistique. C'est en ces mots que Rokia Chraibi, directrice de la galerie, exprime son amour pour l'art. Un amour qui l'a conduite a ouvrir la galerie «la Palette de l' Art». C'est un espace très lumineux, tout en longueur. Tout a été pensé pour offrir un confort spatial aux visiteurs, capter leur curiosité et leur permettre de satisfaire leur désir de découverte. «En créant cette galerie, l'un des objectifs majeurs était de contribuer à rendre l'art accessible. Le fait de se procurer une œuvre d'art ne doit pas être l'apanage d'une catégorie de personnes très restreinte», souligne Chraibi. Et pour l'inauguration de la «Palette de l'Art», Chraibi a misé gros. En effet, la directrice a fait appel à 18 artistes figuratifs marocains connus et reconnus au Maroc comme sur la scène internationale. Ces artistes exposent actuellement leurs œuvres sous le thème «l'Art figuratif, jardin des artistes», du 13 mars au 14 avril. Ces artistes appartiennent tous à l'Alliance nationale des artistes figuratifs. Cette association, présidée par Hassan Boukhari, a vu le jour le 10 janvier 2014 suite à une initiative d'artistes plasticiens marocains. «La mission de l'association est purement artistique. Elle ne prétend pas et ne cherche nullement à s'opposer ni à concurrencer toute autre association. Autrement dit, l'Alliance nationale des artistes figuratifs s'est fixé comme objectif d'apporter à l'opinion marocaine et internationale un éclairage sur l'importance du chemin parcouru par la figuration dans notre pays, en tant que tendance artistique ayant une vision moderniste et contemporaine», souligne l'artiste peintre Mohamed Jaamati. Pour ce dernier, «cette tendance, s'appuyant sur une légitimité esthétique fondée sur des recherches plastiques marocaines et internationales, ne se soucie nullement du penchant qu'on peut avoir soit pour le figuratif, soit pour l'abstrait, ni de toute approche non objective».