L'indice de confiance des ménages s'est établi à 71,6 points au cours du quatrième trimestre de 2014. Une baisse de 1,5 point comparée au troisième trimestre et de 2,6 points par rapport à 2013. C'est ce qu'indique le Haut commissariat au plan (HCP) dans son enquête permanente de conjoncture menée auprès des ménages. Selon le HCP, cette évolution de l'ICM est le résultat des variations de ses différentes composantes, dont le niveau de vie et la situation financière des ménages. Les opinions des ménages sur l'évolution passée du niveau de vie ont connu, au quatrième trimestre de 2014, une amélioration aussi bien par rapport au trimestre précédent qu'au même trimestre de l'année précédente. Le solde relatif à cet indicateur, soit -16,5 points, continue sa tendance haussière depuis le premier trimestre de 2013 en enregistrant un gain de 0,9 point et 3,4 points durant ces deux périodes respectives. Quant aux perceptions des ménages sur l'évolution future du niveau de vie, elles ont connu une amélioration de 0,4 point par rapport au trimestre précédent et une dégradation de 4,8 points par rapport au même trimestre de l'année précédente. En ce qui concerne le chômage, au quatrième trimestre de 2014, 74,8% des ménages prévoient une hausse du nombre de chômeurs pour les 12 mois à venir contre 76% un trimestre auparavant et 75,4% un an auparavant. Ainsi, le solde de cet indicateur, qui s'établissait à un niveau négatif de -68,0 points, enregistre une légère amélioration aussi bien par rapport au trimestre précédent qu'au même trimestre de l'année précédente (0,8 point et 0,2 points durant ces deux périodes respectives). S'agissant de l'achat de biens durables, près de 56% des ménages marocains considèrent, au quatrième trimestre de 2014, que le moment n'est pas opportun pour faire des achats de biens durables alors que 18% pensent le contraire. Pour ce qui est des moyens financiers, plus de 58% des ménages considèrent que leurs revenus couvrent leurs dépenses, alors que 36,2% d'entre eux déclarent s'endetter ou puiser pour cela dans leurs épargnes. Seuls 5,6% des ménages affirment pouvoir épargner une partie de leurs revenus. Droits de l'homme, prestations administratives, éducation, santé En 2014, 60,7% des ménages pensent que la situation des droits de l'homme au Maroc s'est améliorée. Idem pour les prestations administratives où les ménages sont un peu plus nombreux à percevoir une amélioration de la qualité des services, soit 55,5%. Par contre, en ce qui concerne l'éducation, les perceptions sont moins positives. 35,8% des ménages pensent que la qualité des services de l'enseignement s'est améliorée, 36,7% qu'elle n'a pas connu de changement et 27,5% pensent qu'elle s'est plutôt détériorée. La tendance semble être la même pour ce qui est des services de santé. 19,1% pensent que les prestations sanitaires se sont améliorées (contre 23,6% en 2013), 38,3% qu'elles sont restées au même niveau (contre 34,2% en 2013) alors que 42,5% affirment qu'elles se sont plutôt détériorées (contre 42,2% en 2013).