Les travaux de réhabilitation sont engagés depuis un an, mais leur réouverture est conditionnée par un chantier de mise en lumière. La mairie espère les rouvrir au public avant le début de la saison estivale. Il devrait déjà accueillir des visiteurs; pourtant, le site mythique que sont les grottes d'Hercule n'est toujours pas accessible au public. Pour son maître d'ouvrage, la réouverture devait intervenir quelques mois seulement après le lancement du chantier de réhabilitation (www.leseco.ma). Cela fait maintenant un an que les lieux sont fermés, un retard qui suscite de grandes interrogations. Arrêt du chantier ou retard dans les travaux? L'opération de réhabilitation a bel et bien pris fin. Le site devrait subir des travaux de mise en lumière afin d'être prêt à rouvrir ses portes, assure une source très informée sur le dossier au sein de la mairie de la ville. Une société est sollicitée pour s'attaquer à ces travaux qui devraient durer 4 mois encore. Il est prévu que le lieu soit rouvert au public avant le début de la saison estivale, assure la même source. Le chantier de réhabilitation était une urgence vu l'état de dégradation du site. C'est en fait grâce au grand projet Tanger métropole qu'a été débloquée une somme importante pour financer les travaux. Pour rappel, la restauration du site doit se faire en trois phases. Il y a d'abord la démolition de l'auvent des grottes, puis la réalisation de murets de confortement et de soutènement, le renforcement des terrains instables, et enfin la comblage de fissures qui présentent des fuites. C'est la deuxième opération de réhabilitation après celle menée suite à une initiative maroco-espagnole en 2007 et qui, malheureusement, n'a pas abouti. Malgré son état de dégradation, le site continuait, jusqu'à sa fermeture en février 2014, à attirer les visiteurs captés par sa beauté naturelle, sa richesse mythologique et sa valeur patrimoniale. En effet, les grottes d'Hercule sont en tête de liste des coins touristiques de la ville. Elles sont situées à une dizaine de kilomètres à l'ouest de la ville de Tanger et donnent sur la côte atlantique à Achakar, non loin du célèbre Cap Spartel, et à proximité des ruines de la cité antique de Cotta, qui datent des deuxième et troisième siècles après Jésus-Christ. Leur découverte date des années 1800, mais ce n'est qu'en 1950 que le site a été classé monument historique.