C'est l'une des nouveautés de cette 5ème édition qui en dit long sur la maturité de l'initiative. Elle profite de la collaboration fructueuse entre l'Industrie, l'Enseignement supérieur, l'ANRT et les opérateurs télécoms. Et de cinq pour le programme Injaz. L'édition 2013-2014 profitera à pas moins de 24.400 étudiants, toutes filières de l'enseignement supérieur confondues et ce à partir de demain 28 mars. Selon Moulay Hafid Elalamy, un budget de 88 MDH a été consacré à cette opération, qui pour la première fois connaît un enrichissement de l'offre qui comprendra désormais des tablettes. Le ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique a précisé que cette nouveauté répond à la priorité dite «transformation sociale», inscrite dans la stratégie nationale Maroc Numeric 2013. Cette priorité, rappelons-le, vise à rendre accessible le service Internet haut-débit et à favoriser l'accès aux échanges et à la connaissance. Outre ce fait marquant, caractérisé par l'introduction des tablettes, Injaz donne accès à un pack composé d'un ordinateur portable avec un abonnement Internet mobile 3G, subventionnés par l'Etat à hauteur de 85% et plafonné à 3.600 DH. Quant au bilan, il est assez satisfaisant comme l'explique le ministre. Ainsi, depuis son lancement en 2009, quelques 87.420 étudiants ont bénéficié du programme Injaz, soit un taux de couverture de 84 %. Les bénéficiaires sont répartis sur 120 établissements d'enseignement supérieur, dans 20 villes du pays. Au début, il était destiné aux étudiants des cycles ingénieur et master, inscrits dans les établissements publics concernés par l'initiative gouvernementale «10.000 Ingénieurs». Il a été élargi dès sa 2e édition aux doctorants en sciences et techniques inscrits dans les centres d'études doctorales. Il a, par la suite, bénéficié à environ 45.000 étudiants d'autres filières de l'enseignement supérieur public, puis à plus de 22.600 étudiants pour sa 4e année. Injaz favorise l'appropriation par les jeunes des NTIC et partant contribue à l'employabilité des lauréats des universités. Grâce au concours du ministère de l'Enseignement supérieur, de l'ANRT et des opérateurs télécoms, cette initiative a pu donner ses fruits et être pérennisée.