Le ministre de l'Education nationale, Rachid Belmokhtar, vient de signer avec son homologue français, Vincent Peillon, un accord portant sur la mise en place des sections internationales et du baccalauréat international, option français, dès la prochaine rentrée scolaire. En d'autres termes, l'école publique comptera désormais des classes internationales bénéficiant du soutien pédagogique et de l'appui technique de la France pour faire émerger une élite francophone. Deux questions se posent : quid de la souverainté nationale au sein de l'école publique ? Qu'en est-il de l'égalité des chances dans une même école, de surcroît publique ?