Ouverture sur les chapeaux de roue vendredi de la 17e édition du Festival des musiques sacrées de Fès. L'oratorio mundi d'Armand Amar «Leylâ et Majnûn ou l'amour mystique» a su parfaitement séduire le public, grâce à une interprétation unique des artistes et chanteurs participants à cette création du festival. Cela a été un heureux mélange de voix, de cultures et de générations. Outre ce concert mémorable, le Festival a été marqué par la présence de plusieurs hautes personnalités, dont notamment la princesse Lalla Selma. D'autres activités ont été organisées durant ce week-end, telles le débat sur les sagesses, le concert de la talentueuse chanteuse italienne Elena Ledda, le spectacle de la célèbre artiste brésilienne Maria Bethânia, la conférence sur l'avenir du Proche-Orient ou encore le concert gratuit de Saïda Fikri. Ce soir, les festivaliers auront rendez-vous avec la chanteuse libanaise Julia Boutros, qui interprétera des chants spirituels. Le tout s'articule autour du thème «Les sagesses du monde». Très plébiscité par le public et les médias, le Festival des musiques sacrées du monde a réussi au fil des années à acquérir reconnaissance et crédibilité, notamment grâce à la qualité de ses invités. Cette année par exemple, bon nombre de personnalités sont venues à Fès afin de vivre, le temps du festival, des moments intenses et inoubliables. Il s'agit notamment d'Egdar Morin, de Leila Chahid et de Costa Gavras, sans oublier, bien entendu, les hommes politiques et d'affaires d'ici et d'ailleurs, de plus en plus intéressés par la culture spirituelle.