L'Accord d'Agadir est très peu profitable aux exportateurs. L'Association marocaine des exportateurs (ASMEX) monte au créneau, proposant ses recommandation pour redynamiser l'accord qui souffre d'une multitude de barrières non tarifaires, notamment l'exigence de documents «farfelus» dont le plus cocasse serait un certain «certificat de non radioactivité». Au-delà de l'anecdote, l'ASMEX propose d'intensifier les activités communes entre les quatre pays signataires (Maroc, Tunisie, Egypte et Jordanie). Au programme aussi, l'échange d'informations, une association commune, et une reconnaissance mutuelle des laboratoires d'analyses techniques agréés par les pays de l'accord et la création de lignes maritimes directes.