L'annonce de l'indexation partielle des prix des carburants liquides est intervenue au moment où les officiels marocains s'apprêtaient à recevoir le verdict sur le maintien ou non de la ligne de précaution et de liquidité (LPL) par le FMI. Mais depuis, aucune nouvelle précision sur la question de la part du ministère des Affaires générales et de la gouvernance, et Boulif garde un silence radio assourdissant. «Aucun élément nouveau n'est intervenu depuis que la décision a été actée. Nous n'avons pas de nouvelles informations de la part du ministère des Affaires générales et de la gouvernance, qui garde la main sur le dossier», indique Salima Bennani, directrice de la Caisse de compensation. Pressentie initialement pour le mois de septembre, de sérieux doutes refont surface sur l'application de cette décision, qui, il faut le rappeler, n'a fait l'objet d'aucune publication officielle. Et ce, notamment à cause de la nouvelle flambée des cours du brut.