Après un séminaire dédié à la présentation aux professionnels du tourisme des mécanismes d'appui aux entreprises touristiques (Mousanada syaha et Renovotel 3 ), le ministre Lahcen Haddad a présidé la semaine dernière l'assemblée générale de l'Observatoire du tourisme (OT). Lors de cette réunion, les membres de l'OT présents ont adopté, à l'unanimité, le rapport financier et le rapport des commissaires aux comptes pour l'année 2012, ainsi que les états de synthèses et les comptes qui lui ont été soumis. Dans la foulée, l'assemblée générale a été invitée à adopter une résolution relative à l'activation de la cotisation annuelle des administrateurs représentant le secteur privé et la revue des modalités de la cotisation en fonction de la taille, de la nature et du statut de la structure membre (membre permanent ou en alternance). Plusieurs autres résolutions ont été adoptées par l'assemblée générale, à savoir une résolution établissant un identifiant fiscal de l'OT et incluant la TVA dans l'ensemble des prestations vendues par l'Observatoire, ainsi qu'une autre résolution relative à la création d'un comité mixte public/privé pour la réflexion autour du modèle économique de l'OT, et du repositionnement de cet organisme dans le cadre de la vision 2020. Les membres de l'assemblée générale de l'OT ont aussi convenu de la création de la branche métiers et emplois de l'observatoire. L'OT constitue un outil important de collecte de données mensuelles et de dissémination d'informations utiles au secteur du tourisme, mais aussi un instrument de suivi, de proposition, d'évaluation de l'activité touristique, d'aide à la prise de décision à la fois pour les pouvoirs publics et le secteur privé. «L'OT, en tant qu'acteur clé, accompagne la vision touristique 2020 et est aussi utile dans le domaine d'étude et de benchmark qui se fait à l'international», note Haddad, invitant les professionnels du secteur à tirer profit des résultats du travail et des études menées par l'OT. «Il reste tout de même primordial d'engager une réflexion sur le repositionnement stratégique de cet organisme, et de procéder à une refonte de son mode de financement jusqu'à présent assuré à hauteur de 100% par le secteur public. Il est temps d'impliquer le secteur privé dans son financement», précise le ministre. Par ailleurs, au centre des préoccupations des membres de l'OT figure aussi l'impératif de réaliser des études approfondies sur l'informel. L'objectif est de pouvoir mesurer réellement l'impact de l'informel sur le secteur du tourisme et ainsi adopter une approche plus participative, de sorte à s'enquérir des attentes réelles des professionnels du secteur. À titre de rappel, le conseil d'administration de l'OT a soumis à discussion plusieurs questions relatives notamment au transport touristique, à la taxe du voyage, à la coordination et la synergie entre l'OT, l'Office national marocain du tourisme (ONMT) et l'Office national des aéroports (ONDA).