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Oyez, riez, citoyens !
Publié dans Les ECO le 27 - 05 - 2010


Tout d'abord, je voudrais tout de suite préciser un point : même si je vous l'ai promis en grande fanfare hier, je ne vais pas vous en faire voir de toutes les couleurs aujourd'hui. Si vous m'avez pris au mot, vous avez tout faux. C'était juste une blague. D'ailleurs, aucun et aucune de mes amis et proches ne m'a cru. Parce qu'elles et eux savent que je ne suis pas sérieux. Comme je l'avais prévu, il y a eu des appels et des mails à gogo. Et qu'est-ce que ça râlait ! Personne ne voulait que je change. On m'aimait comme ça, et pas autrement. «Si tu changes, m'a écrit ce fan, je te promets que je ne te lirai plus». Un autre veut faire un sit-in sous mon balcon. Une admiratrice m'a même menacé que si je devenais «normal», elle allait balancer tout ce qu'elle savait sur moi à la presse. Apparemment, je ne la connais pas et son nom ne me dit rien, et je ne sais vraiment pas ce qu'elle pourrait bien raconter. Mais sait-on jamais ce qu'elle sait sur moi ? Je ne vais pas vous lire tous les messages, mais il y en a un qui m'a littéralement outré. Il provient d'un pote, un vrai, du moins c'est ce que je pensais jusqu'à hier, qui, juste après avoir lu mon billet, m'a appelé tout content en me lançant tout de go : «Bravo, mon ami ! Tu as super bien fait de changer et j'en suis hyper heureux. Et tu sais pourquoi ?», me questionna-t-il comme pour un interrogatoire. Et sans même me laisser le temps de suggérer une réponse, il continua tout fier : «ça y est, tu vas être remercié par ton canard, et c'est moi qui vais prendre ta place. Super !». Il est dingue ou quoi ? Politiquement correct, moi ? Ça ne va pas la tête ? Je ne l'ai jamais été, et je ne le serai jamais. La raison est toute simple : il n'y a pas plus triste que le politiquement correct ! Et moi, vous me connaissez, j'adoooore me marrer. Et c'est pour ça que je n'arrête pas de pouffer, de rigoler. Et sur le dos de qui ? Bien sûr, de qui vous savez. Et qui vous savez, comme vous le savez, il y en a à la pelle. Qu'est ce que je meurs de rire ! Et je sais que le jour où je ne pourrai plus rire, je vais mourir. Merci, mon Dieu. Cette longue précision étant faite, permettez-moi de démarrer enfin mon billet du jour. Je sais que n'ai plus beaucoup d'espace, mais ce n'est pas grave. En fait, c'est juste une coïncidence, mais il se trouve que c'est du rire que je voulais aujourd'hui discourir. Je vais essayer quand même d'aller vite. Mardi dernier, j'ai été invité à l'avant-première du dernier film de mon pote pitre Saïd Naciri, avant son prochain, qui s'appelle «Le clandestin».Comme c'était à l'œil, la foule voyeuse était nombreuse. Cela dit, et comme Saïd lui-même l'a dit, c'est un film sans grande prétention. C'est une comédie sociale légère, sous couvert d'un petit thriller, disons, assez primaire. Pourtant, la réaction a été absolument extraordinaire. Ça n'a pas arrêté de rigoler, et tout le monde ! Du jeune le plus yéyé jusqu'au vénérable vieillard en passant par la nénette blondinette, le cadre BCBG ou l'artiste le plus ringard. Il y en a même qui applaudissaient tellement ils étaient contents d'être joyeux. Pourtant les gens du film qui nous faisaient si bien marrer, nous ressemblaient comme deux gouttes d'eau. On aurait dit nous. Nous tous. Maintenant, si vous vous attendez à ce que j'en tire quelque leçon, vous risquez d'attendre longtemps. Je ne sais rien ! Tout ce que je peux vous dire, c'est que je crois profondément qu'un peuple qui a la capacité de rire de lui-même est un peuple capable de se libérer. Vous comprenez maintenant pourquoi on n'aime pas les gens qui rient ? Quant à vous, vous savez ce qu'il vous reste à faire ? Regardez-vous et riez un bon coup ! Bon week-end !

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