Enveloppe de 3 MDH pour les structures majeures comme Marrakech et Agadir et 1,5 million pour les autres. Le Comité stratégique du tourisme, organe de pilotage de la Vision 2010, s'est réuni le 5 juillet sous la présidence du premier ministre. Au menu : l'état d'avancement de la réforme des ressources de l'ONMT (Office national marocain du tourisme) ; le projet de convention relatif aux prérogatives des CRT ( Conseils régionaux du tourisme) ; la fiscalité locale, la tarification industrielle de l'eau pour les hôtels et d'autres points, comme les investissements hôteliers, le projet de loi sur l'immobilier locatif à vocation touristique et les guichets uniques dans les stations touristiques. Le sujet de satisfaction a concerné le projet de convention relatif aux CRT, qui vise à harmoniser leur fonctionnement et à leur donner les moyens financiers pour en faire de vrais organes de promotion régionale. Sur ce point, le projet conçu par le ministère du Tourisme, en collaboration avec la Fédération nationale du tourisme, a été bien accueilli par les autres intervenants. Ainsi, désormais, le budget de fonctionnement des CRT qui émanait de petites subventions, sera entièrement pris en charge par les régions. Avec, toutefois, une distinction entre les CRT majeurs (Agadir, Marrakech, etc.), dont le budget de fonctionnement a été fixé à 3 MDH, et les autres ( Meknès, Oujda, etc.), qui recevront 1,5 million. Réforme de la taxe de promotion touristique S'agissant des ressources de l'ONMT, il fut question de la réforme de la TPT (Taxe de promotion touristique). Le projet de l'inclure dans le prix du billet de transport a été écarté, la préférence allant vers le remplacement de la TPT par une nouvelle taxe payable par les touristes à la sortie des frontières, comme cela se fait dans de nombreux pays. Ce système rapporterait, selon les simulations faites sur la base d'une taxe à 50 ou 100 DH, 180 à 450 MDH entre 2006 et 2010. Le premier ministre a demandé un délai de réflexion avant de trancher. Sur les autres taxes locales (taxe communale, enseigne et débit de boisson), il a été convenu qu'elles resteront pour l'heure inchangées.Sur le prix de l'eau, l'application du tarif industriel entrera en vigueur dès le 1er décembre, en trois étapes.Enfin, constat a été fait que les chantiers de l'immobilier locatif à vocation touristique et le financement des investissements hôteliers n'avancent pas, faute de moyens humains et financiers.