- Une convention signée entre le CRT et l'ONMT La promotion de la destination Agadir sur les principaux marchés étrangers émetteurs est assurée. L'Office national marocain du tourisme (ONMT) a alloué à cet effet une enveloppe de 80 millions de DH cette année pour la mise en oeuvre d'actions de publicité en faveur d'Agadir. C'est ce qu'a annoncé Abbas Azzouzi, DG de l'Office, la semaine dernière à l'occasion du renouvellement de la convention de partenariat avec le Conseil régional du tourisme (CRT). L'entité a également obtenu un budget d'un montant de 6,3 millions de DH pour l'année 2007. «Il s'agit de mener ensemble diverses actions marketing pour doper l'activité de la destination touristique», explique Abderrahim Oummani, président du CRT. «Dans les années à venir, l'enveloppe globale qui sera octroyée par l'ONMT au profit du développement touristique de la station balnéaire sera plus importante», assure Azzouzi. En effet, le budget global qui sera alloué à Agadir atteindra 92 millions de DH en 2008, et 112 millions de DH en 2010. Pour l'heure, la destination s'accapare déjà le quart du budget global de l'ONMT. En fait, Agadir pourrait doper sa dotation de promotion touristique si elle améliorait ses recettes via la collecte de la taxe de la promotion touristique (TPT). La démarche est très importante car dorénavant la redistribution de la TPT se fera en fonction du taux de récolté dans chaque région. En attendant, l'Office prépare, pour l'été prochain, le lancement d'enquêtes pour définir le profil des visiteurs de chaque destination. Une opération importante dont le but est de repositionner l'offre touristique du Royaume. Pour Agadir, l'Office projette une opération marketing, en décembre, en Russie. Une enveloppe de 10 millions de DH est consacrée au projet. L'objectif est de construire l'image d'Agadir auprès d'une clientèle à fort potentiel. «Mais sans la mise en place d'une liaison aérienne directe entre Moscou et Agadir, ce marché ne peut fonctionner», remarque un opérateur. Selon des sources proches du dossier, ce volet fait actuellement l'objet d'une étude au sein de Royal Air Maroc. Par ailleurs, Azzouzi affirme que son organisme est en contact avec des tour-opérateurs russes: «Ces derniers sont disposés à contribuer au développement d'un vol direct entre les deux villes». En attendant, ce sont d'autres marchés qui participent à l'évolution de l'activité touristique de la station balnéaire. En février dernier, la cité a enregistré une augmentation de 8% de ses nuitées comparativement à la même période en 2006. Comme d'habitude, la France reste le premier marché émetteur de la ville avec une hausse de 9%. Les marchés allemand et scandinave ont pour leur part augmenté de 7 et 26% par rapport à février 2006.