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Rush sur les villas clés en main
Publié dans La Vie éco le 10 - 06 - 2005

Dar Bouazza, route d'Azemmour, Californie… Elles poussent comme des champignons.
De moins en moins de lots pour des projets individuels, les promoteurs optent pour des villas organisées en résidence.
Il faut compter entre 2 et 4 MDH pour une villa de 300 m2 et plus.
Chassées du centre de Casablanca par les immeubles, les villas poussent comme des champignons à la périphérie de la métropole. Cette tendance, somme toute naturelle, s'accompagne d'une autre, plus lourde. Alors qu'auparavant les villas étaient isolées, construites par des particuliers, aujourd'hui ce sont les programmes de type résidentiel entièrement montés par des promoteurs privés qui ont la cote.
L'Agence urbaine a dû adapter les autorisations à cette nouvelle demande
L'explication est toute simple. Il y a quelques années, des lots uniques de plus de 1 000 m2, destinés aux lots de villas individuelles, étaient proposés. Mais, vu la difficulté à commercialiser ce type de produits, les promoteurs ont commencé par regrouper quelques lots de 1000 m2 et plus pour construire des résidences de villas, évidemment avec l'accord des autorités de tutelle. Il y eut un léger flottement engendré par le changement à la tête de l'Agence urbaine et le fait que les autorisations n'étaient pas prévues par les documents de l'urbanisme pour ce genre de programmes. Mais aujourd'hui, tout semble rentrer dans l'ordre.
Actuellement, la demande étant forte, le manque de terrain se fait déjà ressentir, alors que le nouveau schéma directeur, qui prévoit des zones adaptées à ce genre de logements, n'entrera en vigueur qu'en 2007. Les promoteurs prennent leur mal en patience.
Exemple de cet engouement pour les villas, le projet Hamza, de la société Al Mawlid, à Aïn Diab, a été totalement vendu en 6 mois. Au départ, c'est-à-dire en 1997, le promoteur avait morcelé le terrain en lots de 1 500 à 2 000 m2 pour des acquéreurs désireux de construire des villas individuelles. Les ventes ont été décevantes compte tenu, entre autres, de la grande taille des lots. Dès lors, en 2004, la société a décidé de regrouper quelques parcelles d'une superficie totale de 1,2 ha pour y construire 18 villas organisées en copropriété. La réaction de la clientèle a été immédiate, à la grande satisfaction de Saïd Sekkat, le Pdg d'Al Mawlid.
D'autres promoteurs ont eu la même réussite. C'est le cas de la société l'Orée du parc, qui a écoulé un ensemble de 20 villas à proximité du restaurant Ma Bretagne. Sur cette lancée, elle est en train de réaliser un ensemble de 28 appartements de 200 à 220 m2 sur la route d'Azemmour, sur un site qui surplombe la mer, selon le modèle «des complexes résidentiels de la Costa del sol», explique Mehdi Benabdallah, co-gestionnaire de la société. L'architecture reprend des éléments andalous, comme des portes réalisées par des artisans marrakchis, à l'image des anciennes portes des médinas. En phase d'achèvement, le programme a déjà été commercialisé à plus de 60 %. Les promoteurs espèrent que l'ensemble des appartements sera vendu d'ici à la fin juillet 2005.
Les espaces résidentiels de villas se développent également dans le quartier Californie, qui reste dominé par les constructions individuelles. Après le groupe Biladi, qui y a réalisé Riad Al Andalous, la société Manazilna y construit un ensemble de 114 villas en quatre tranches. Deux tranches sont déjà livrées ; les autres sont en construction. Les villas occupent trois niveaux (cave, rez-de-chaussée et premier étage), pour une superficie moyenne construite de 380 m2 sur des terrains d'une étendue de 330 à 900 m2. Dans ce programme, la piscine privative est en option.
Cadres du privé, hauts fonctionnaires et étrangers sont les principaux acquéreurs
Plusieurs facteurs expliquent le succès de ces nouvelles offres, qui se situent à mi-chemin entre le segment des appartements de luxe du centre ville, dont le prix peut atteindre 2 MDH, et les villas construites par l'acquéreur pour son propre compte. D'abord, ces ensembles de villas sont situés dans des lieux excentrés par rapport au centre-ville, donc peu pollués. Le rapport qualité/prix est jugé intéressant. Par exemple, des villas ont été commercialisées entre 2 et 2,5 MDH l'unité, à Aïn Diab, entre 3,5 et 4 millions à Californie. Pour les prochains projets, les prix devraient être un peu plus élevés, eu égard à la hausse du coût du terrain, prévoient les promoteurs.
Ensuite, l'acquéreur ne perd pas son temps à suivre un chantier. Mieux, les promoteurs disent veiller scrupuleusement à la finition. «Notre souci est que l'habitant n'ait plus besoin de faire appel aux différents corps de métier», explique M. Sekkat. Du premier coup de pioche à l'installation du chauffage central ou des bouches d'aération de la climatisation, tout est suivi de près.
Troisième élément, la gestion en copropriété des villas permet de profiter d'une piscine collective et d'un espace vert (4 000 à 5 000 m2 à l'Orée du parc). A noter que la gestion des espaces communs est généralement assurée par des syndics professionnels et il faut compter entre 800 et 1 200 DH de cotisation mensuelle.
A noter que les habitations servent de résidences principales dans la plupart des cas. Les acquéreurs sont pour l'essentiel des cadres du privé, des fonctionnaires d'un rang assez élevé ou des résidents étrangers. Dans la majorité des cas, ils avaient déjà investi dans un appartement devenu trop étroit .
A partir de 2 MDH, on peut avoir à la fois la villa et les espaces verts privatifs.


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