Le ministre délégué chargé du transport, Mohamed Najib Boulif, a présenté, mercredi à Brasilia, l'expérience du Maroc dans le domaine de la promotion de la sécurité routière. Intervenant lors de la plénière de la deuxième conférence internationale de haut niveau sur la sécurité routière, M. Boulif a relevé que le Maroc a déployé d'importants efforts en vue de promouvoir la sécurité routière sur la base d'une stratégie prenant en compte divers volets allant de l'institutionnel à la recherche scientifique. Rappelant que la sécurité routière est intimement liée à plusieurs facteurs dont l'élément humain, les infrastructures et l'état des véhicules, le ministre a relevé que le Maroc s'attèle, dans le cadre de sa stratégie nationale, au renforcement de la coordination entre les différentes politiques ministérielles engagées autour de la question de la sécurité routière et à la promotion de la coopération avec la société civile qui constitue "un levier ainsi qu'un partenaire essentiel pour le Maroc dans ses efforts de lutte contre les accidents de la circulation". Le Royaume œuvre également dans le cadre de cette stratégie au renforcement de la coopération avec différentes organisations internationales et à la création d'une Agence nationale de prévention des accidents de la circulation, a poursuivi le ministre qui conduit une importante délégation à cette rencontre organisée par le gouvernement brésilien avec l'appui de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Au volet juridique, a expliqué M. Boulif, le Maroc compte procéder à la révision des textes législatifs susceptibles d'apporter des réponses claires concernant le comportement humain en matière de sécurité routière, en soulignant au passage les importants investissements engagés par le Royaume en vue de promouvoir les infrastructures routières. Et d'ajouter que le gouvernement prend également en compte la nécessité de promouvoir la recherche scientifique pour apporter ces solutions efficaces aux questions de la sécurité routière. Au programme de cette rencontre, qui connaît la participation d'une centaine de pays, dont le Maroc, figurent des panels consacrés à la gestion de la sécurité des transports, aux défis et opportunités que représente la technologie pour la sécurité routière ou encore au financement des politiques de la sécurité routière. La tenue de cette Conférence a été décidée en avril 2014 afin de poursuivre le débat engagé lors de la première Conférence mondiale de haut niveau sur la sécurité routière, qui s'est tenue en 2009 à Moscou.