La chute des cours des métaux s'est poursuivie au second semestre de l'année précédente. Les baisses ont varié entre 6% pour l'or et le cuivre à 17% pour la fluorine et 20% pour l'argent. Ceci a enfoncé encore plus les finances des compagnies minières cotées. D'ailleurs, elles ont toutes prévenu la communauté financière d'une dégradation notable de leur rentabilité bien avant la publication de leurs résultats. Ainsi, le bénéfice sectoriel a chuté de moitié pour s'établir à 598 MDH, alors que le chiffre d'affaires s'est contracté de 3,5%, à 5,2 milliards de DH. Si les revenus du secteur n'ont pas enregistré un fort recul, c'est surtout grâce à Managem qui, en drainant une part de 73%, a augmenté son volume d'affaires de 2%, à 3,8 milliards de DH. En fait, l'impact de la diminution des cours a été compensé par la hausse des volumes produits. Toutefois, l'alourdissement des charges d'exploitation a plombé son résultat d'exploitation de 38,6%, à 446 MDH. Ce qui a rogné le bénéfice de 55%, à 182 MDH. Sa filiale SMI a également augmenté ses tonnages traités de 6%. Mais la diminution de la teneur traitée de 6% conjuguée au retrait des cours de l'argent ont eu raison du chiffre d'affaires qui s'est délesté de 13,4%, à 972,4 MDH. Ceci s'est traduit par un recul du résultat net de 52%, à 245,5 MDH. Enfin, CMT a engendré des bénéfices de 170 MDH, en retrait de 52,7%. En plus de la baisse de ses revenus de 19,5%, à 440 MDH, la société a fait les frais de la non-récurrence de plus-values dégagées sur le placement de titres constatés en 2013.