Après quelques semaines d'absence, le ministre des affaires générales et de la gouvernance, Mohamed El Ouafa, refait parler de lui. Selon différentes sources parlementaires, il aurait proféré, pendant la séance des questions orales du mardi 20 mai, des propos pour le moins vulgaires face à un député de son ancien parti, l'Istiqlal. Ce qui lui a valu, selon les mêmes sources, un coup de poing qui l'a heureusement raté. La manière peu amène avec laquelle le ministre a répondu à une question orale d'un député de l'UC n'a pas non plus été pour plaire à l'opposition. Celle-ci a exigé des excuses que le ministre n'a finalement pas faites. Ce cafouillage a incité le président de la séance, Abdellatif Ouahbi (PAM), à la suspendre à deux reprises, sans pour autant arriver à surmonter cet incident. En définitive, l'opposition a quitté l'hémicycle, le temps que le ministre finisse son intervention. Ce boycott s'est prolongé plus tard, durant les travaux de la commission des finances. Et l'opposition (Istiqlal, PAM, USFP et UC) attend toujours les excuses du ministre. Le chef du gouvernement, lui, confient d'autres sources parlementaires, attend les résultats de la réunion consacrée par le bureau de la Chambre à cet incident pour réagir. En attendant, le chef du groupe PJD et le trublion député d'Oujda, Abdelaziz Aftati, continuent de soutenir mordicus M. El Ouafa.